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Fraternitite Saint Pie X Canada
 
Lettres du Supérieur du District

Février 2007

Bien chers fidèles,

Nous entrons déjà dans le temps du carême, mais ne faudrait-il pas dire plutôt « enfin »? Il est bien certain que la nature humaine, notre pauvre nature déchue, répugne toujours à entrer dans ce temps de prière et de pénitence. Cependant la surnature, la grâce de Dieu et l’espérance du ciel nous poussent à y entrer avec générosité.

Le carême est en effet un moment où l’Eglise nous invite d’abord, à être plus généreux dans nos prières. Il s’agit donc pour nous de veiller d’une façon toute spéciale à consacrer un peu plus de temps à la prière, à y être plus attentif, l’âme d’avantage élevée vers Dieu, tournée vers le ciel. Un des moyens pour y parvenir n’est-il pas de s’efforcer d’assister plus souvent à la messe, prière par excellence ? Pourquoi pas, lorsque cela est possible, y assister de façon quotidienne et ainsi offrir chaque jour au Bon Dieu nos âmes et nos cœurs ?

Le carême est aussi un temps de sacrifices, de pénitences. Ces mots résonnent mal à nos oreilles modernes : On nous parle bien au contraire de rechercher le confort de vie, d’éviter toute souffrance, toute peine, en d’autres mots de fuir le sacrifice. Mais Notre Seigneur Jésus-Christ, très souvent, rappelle dans les évangiles la nécessité de « faire pénitence ». Il nous a aussi montré l’exemple suprême en s’offrant sur la croix pour nous racheter de nos péchés.

L’Eglise, elle-même, nous impose cet esprit de renoncement. Même si la loi sur le jeûne et l’abstinence a été très largement atténuée. Ce n’est donc pas seulement la loi dans sa lettre, les quelques jours de jeûne ou d’abstinence, qu’il faut respecter, mais tout un état d’esprit dans lequel il nous faut nous plonger : un esprit qui nous détache de la terre et nous rapproche du ciel ; une disposition d’âme qui nous éloigne de l’esprit mondain, des facilités et plaisirs de la terre et qui nous rapproche de Dieu, du ciel et de ses saints.

Permettez-moi d’insister sur ce point : nous vivons pour le ciel, nous sommes créés pour le ciel et le ciel s’obtient par Notre Seigneur Jésus-Christ. Il se conquiert par notre « participation aux souffrances du Christ » comme le dit Saint Paul. Rappelons-nous, par exemple, qu’autrefois les divertissements, comme le théâtre et bien d’autres, étaient interdits pendant le carême. Ce n’est donc pas seulement une abstinence dans la nourriture mais aussi dans les divertissements comme le cinéma, les vidéos, pour ne citer que quelques exemples, qu’il faut s’imposer afin de s’en détacher un peu plus.

Le temps du carême, s’il est celui de la prière et de la pénitence, est aussi celui de « l’aumône » - Alors, soyons généreux, pendant ce temps, afin que Notre Seigneur nous bénisse, répande ses nombreuses grâces et nous conduise tous au ciel.

Par ailleurs, nous prierons d’une façon toute spéciale pour nos séminaristes canadiens de Winona et d’Ecône et particulièrement pour les quatre d’entre eux. qui ont reçu la soutane le 2 février dernier à Winona. Que nos prières les accompagnent.

Je vous assure de mon dévouement sacerdotal et vous envoie ma bénédiction.


Abbé Arnaud Rostand
Supérieur du District du Canada

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