La Fraternité Sacerdotale
Saint-Pie X est une "société de vie commune
sans voeux", fondée par Monseigneur Marcel Lefebvre,
légitimement érigée dans le diocèse
de Fribourg le 1er novembre 1970 selon les prescriptions
du droit en vigueur par Monseigneur Charrière, évêque
de Fribourg. Elle a été louée par une
lettre de la Sacrée Congrégation pour le Clergé
du 18 février 1971.
Elle possède six
séminaires, deux pré-séminaires (Gabon
et Philippines) et un petit séminaire (Australie).
Avec plus de 160 prieurés dans plus de 55 pays desservis
par plus de 440 prêtres, dont plus d'un tiers sont
français, la Fraternité Saint-Pie X aide de
nombreux catholiques à garder la Tradition et à
vivre de la Vérité immuable.
Les prêtres de la
Fraternité célèbrent exclusivement
la Messe Traditionnelle, dite de St Pie V, en latin, et
s'oppose activement aux nouveautés libérales
introduites par et après le Concile Vatican II, qui
minent la Foi et amènent sa ruine.
C'est pour cette raison
que Monseigneur Lefebvre et ses prêtres ont été
l'objet de vexations et d'injustes condamnations par la
hiérarchie libérale depuis 1975.
La position de la Fraternité
Saint-Pie X a été magnifiquement résumée
par Mgr. Lefebvre dans sa déclaration du 21 novembre
1974 :
Déclaration
du 21 novembre 1974
Oremus pro Pontifice nostro Benedicto.
Dominus conservet eum, et vivificet eum,
et beatum faciat eum in terra,
et non tradat eum in animam inimicorum ejus
La position de la Fraternité
Saint Pie X a été magnifiquement résumée
par Mgr. Lefebvre dans sa déclaration du 21 novembre
1974 :
« Nous adhérons de tout coeur, de toute
notre âme à la Rome catholique, gardienne
de la Foi catholique et des traditions nécessaires
au maintien de cette foi, à la Rome éternelle,
maîtresse de sagesse et de vérité.
»
« Nous refusons par contre et avons toujours refusé
de suivre la Rome de tendance néo-moderniste et
néo-protestante qui s'est manifestée clairement
dans le concile Vatican II et après le concile
dans toutes les réformes qui en sont issues. »
« Toutes ces réformes, en effet, ont contribué
et contribuent encore à la démolition de
l'Eglise, à la ruine du Sacerdoce, à l'anéantissement
du Sacrifice et des Sacrements, à la disparition
de la vie religieuse, à un enseignement naturaliste
et teilhardien dans les Universités, les Séminaires,
la catéchèse, enseignement issu du libéralisme
et du protestantisme condamnés maintes fois par
le magistère solennel de l'Eglise. »
« Aucune autorité, même la plus élevée
dans la hiérarchie ne peut nous contraindre à
abandonner ou à diminuer notre foi catholique clairement
exprimée et professée par le magistère
de l'Eglise depuis dix-neuf siècles. »
« S'il arrivait, dit saint Paul, que nous-même
ou un Ange venu du ciel vous enseigne autre chose que
ce que je vous ai enseigné, qu'il soit anathème.
(Gal. 1:8) »
« N'est-ce par ce que nous répète
le Saint-Père aujourd'hui ? Et si une certaine
contradiction se manifestait dans ses paroles et ses actes
ainsi que dans les actes des dicastères, alors
nous choisissons ce qui a toujours été enseigné
et nous faisons la sourde oreille aux nouveautés
destructrices de l'Eglise. »
« On ne peut modifier profondément la 'lex
orandi' sans modifier la 'lex credendi.' A messe nouvelle
correspond catéchisme nouveau, sacerdoce nouveau,
séminaires nouveaux, universités nouvelles,
Eglise charismatique, pentecôtiste, toutes choses
opposées à l'orthodoxie et au magistère
de toujours. »
« Cette Réforme étant issue du libéralisme,
du modernisme, est tout entière empoisonnée
; elle sort de l'hérésie et aboutit à
l'hérésie, même si tous ses actes
ne sont pas formellement hérétiques. Il
est donc impossible à tout catholique conscient
et fidèle d'adopter cette Réforme et de
s'y soumettre de quelque manière que ce soit. »
« La seule attitude de fidélité à
l'Eglise et à la doctrine catholique, pour notre
salut, est le refus catégorique d'acceptation de
la Réforme. »
« C'est pourquoi sans aucune rébellion,
aucune amertume, aucun ressentiment nous poursuivons notre
œuvre de formation sacerdotale sous l'étoile
du magistère de toujours, persuadés que
nous ne pouvons rendre un service plus grand à
la Sainte Eglise Catholique, au Souverain Pontife et aux
générations futures. »
« C'est pourquoi nous nous en tenons fermement
à tout ce qui a été cru et pratiqué
dans la foi, les moeurs, le culte, l'enseignement du catéchisme,
la formation du prêtre, l'institution de l'Eglise,
par l'Eglise de toujours et codifié dans les livres
parus avant l'influence moderniste du concile en attendant
que la vraie lumière de la Tradition dissipe les
ténèbres qui obsurcissent le ciel de la
Rome éternelle. »
« Ce faisant, avec la grâce de Dieu, le secours
de la Vierge Marie, de saint Joseph, de saint Pie X, nous
sommes convaincus de demeurer fidèles à
l'Eglise Catholique et Romaine, à tous les successeurs
de Pierre, et d'être les 'fidèles dispensateurs
des mystères de Notre Seigneur Jésus- Christ'
dans le Saint-Esprit. Amen. »
C'est pour cette Déclaration que Mgr Lefebvre a
été condamné. M. Jean Madiran commente
simplement :
« A un évêque
qui dit : "Je ne me soumets pas à votre modernisme",
Rome ne répond pas : "Ce n'est pas du modernisme",
mais Rome répond : "Même si c'est du modernisme,
vous devez vous soumettre !" »
Selon la doctrine catholique,
enseignée par St Thomas d'Aquin, l'obéissance
est une vertu morale, qui tient le juste milieu entre le
défaut, la désobéissance, qui refuse
de se soumettre aux ordres légitimes, et un excès,
qu'on peut appeler la servilité, qui se soumet même
aux ordres illégitimes.
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