Mahomet
et l’Islam
Adapté de Catholic Encyclopaedia
Par MM. les abbés Gérard Rusak et Dominique De Vriendt
Islam
est un mot arabe qui, depuis Mahomet, a acquis une signification religieuse
et technique pour désigner la religion de Mahomet et du Coran, tout comme
le Christianisme désigne la religion de Jésus et des Évangiles, ou le
Judaïsme la religion de Moïse, des Prophètes et de l’Ancien Testament.
I
– Le fondateur
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Mosquée
Hazrat é Mahsoumeh dans la ville sainte
de Qum,
en Iran
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Mahomet,
« le glorifié », le prophète et le fondateur de l’Islam, est
né à la Mecque en 570 de notre ère. Fils de parents caravaniers, il passa
sa jeunesse comme berger et comme domestique auprès des caravanes, et
épousa à l’âge de 25 ans Khadidja, une riche veuve qui était de 15 ans
plus âgée que lui. Elle lui donna six enfants, qui tous moururent très
jeunes excepté Fatima, sa fille bien-aimée.
A l’occasion
de ses voyages commerciaux en Syrie et en Palestine, il fit la connaissance
de Juifs et de Chrétiens, et acquit une connaissance imparfaite de leur
religion et de leurs traditions. Il était un homme qui aimait la retraite,
adonné à la prière et au jeûne. Il était sujet aussi à des crises d’épilepsie.
Dans sa quarantième année (en 612), il prétendit avoir reçu un appel de
l’ange Gabriel, et commença une carrière active comme prophète d’Allah
et apôtre de l’Arabie. Par sa prédication et ses attaques contre le paganisme,
Mahomet provoqua la persécution qui le chassa de la Mecque. Il s’enfuit
à Médine en 622 : c’est l’Egire, qui marque le commencement
de l’ère islamique. Car à Médine il fut reconnu comme prophète de Dieu
et ses fidèles augmentèrent. En 10 ans, Mahomet organisa un état et une
société dans lesquels la loi de l’islam se substitua aux anciennes coutumes
païennes d’Arabie. L’institution de la guerre sainte (djihad) -
devoir de combattre ceux qui n’adhèrent pas à la foi nouvelle - donna
à l’islam le fondement de son expansion future. Il fit la guerre contre
ses ennemis, conquit plusieurs tribus arabes, juives, et chrétiennes,
entra en triomphe à la Mecque en 630, démolit les idoles païennes de la
Kaaba, devint maître de l’Arabie, et finalement unit toutes les tribus
sous un seul emblème et une seule religion. En 632 il fit son dernier
pèlerinage à la Mecque à la tête de quarante mille fidèles, et mourut
peu après son retour d’une fièvre violente à l’age de 63 ans, l’an 633
de l’ère chrétienne.
Il semble
que Mahomet était à l’origine sincère, mais plus tard, entraîné par son
succès, il usa de tromperies chaque fois que cela lui était utile. Après
la mort de sa première femme, il devint la proie de ses passions mauvaises.
Certains attribuent ses prétendues révélations à des crises d’épilepsie,
ou à « un paroxysme de démence cataleptique ». Il est probable
que le prophète transgressait même les traditions éthiques de ces brigands
idolâtres parmi lesquels il vivait, et qu’il violait grossièrement la
morale sexuelle facile de son propre système. Il est à peine nécessaire
de dire, après ceci, que Mahomet était très loin de réaliser les exigences
les plus élémentaires de la moralité biblique. Ce jugement, bien que sévère,
repose sur des témoignages qui nous viennent des lèvres et de la plume
de ses propres fidèles adhérents
II
– Le Système
A
- expansion géographique de l’islam, organisation et divisions
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Le muezzin
ici un Imam
appelant à la prière
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Après
la mort de Mahomet, l’islam aspire à devenir une puissance mondiale et
une religion universelle. La faiblesse de l’Empire byzantin, les malheureuses
rivalités entre les églises latines et grecques, les schismes de Nestorius
et d’Eutychès, la décadence de la dynastie des Sassanides en Perse, le
code de morale très laxiste de la nouvelle religion, la puissance de
l’épée et du fanatisme, l’appât du pillage et l’amour des conquêtes
– tous ces facteurs, combinés au génie des califes, les successeurs
de Mahomet, expliquent que, en beaucoup moins d’un siècle, furent conquis
la Palestine, la Syrie, la Mésopotamie, l’Égypte, l’Afrique du Nord, et
même le Sud de l’Espagne ! Les musulmans traversèrent même les Pyrénées,
menaçant d’abreuver leurs chevaux à Saint Pierre de Rome. Ils furent enfin
battus par Charles Martel - « le marteau de l’islam »
- à Tours, en 732, juste 100 ans après la mort de Mahomet. Cette
défaite arrêta leurs conquêtes à l’Ouest, et sauva l’Europe. Au huitième
et neuvième siècles, ils conquirent la Perse, l’Afghanistan, et une grande
partie de l’Inde, et au douzième siècle, ils étaient devenus les maîtres
absolus de toute l’Asie de l’Ouest, de l’Espagne et de l’Afrique du Nord,
de la Sicile, etc. Au treizième siècle, ils furent conquis par les Mongols
et les Turcs, mais les nouveaux conquérants adoptèrent la religion de
Mahomet et renversèrent au quinzième siècle l’Empire chrétien byzantin
(1453). A la fameuse bataille navale de Lépante, le 7 octobre
1571, commémorée plus tard par la fête de Notre-Dame-du-Rosaire,
la flotte chrétienne de la Sainte Ligue, commandée par Juan d’Autriche,
détruisit virtuellement toute la flotte de l’Empire Ottoman, mettant ainsi
un terme à la menace de la suprématie navale turque en Méditerranée. L’établissement
de cette Sainte Ligue, qui permit de combiner les flottes d’Espagne et
de Venise, et la victoire elle-même doivent beaucoup à saint Pie V, et
à la récitation du Rosaire dans toute la chrétienté. Mais les Ottomans
menaçaient toujours l’Empire germanique depuis Constantinople. Ils furent
de nouveau battus, cette fois aux portes de Vienne en 1683.
Les troupes turques, commandées par le grand vizir Kara Mustapha, faisaient
le siège de Vienne en juillet. Une armée chrétienne germano-polonaise
conduite par Jean III Sobieski de Pologne et par Charles de Lorraine
réussit à briser le siège le 12 septembre, après 58 jours, en la fête
du Saint Nom de Marie. Est-ce un hasard si les grandes victoires sur l’Islam
sont attribuées à Notre-Dame ? Sobieski avait dit à ses soldats de n’avoir
pas d’autres mots sur les lèvres que ceux de Jésus et de Marie. S’approchant
du camp musulman, le chef polonais vit des tentes de soie et des soldats
en train de massacrer les femmes pour qu’elles ne soient pas prises par
les chrétiens. Sobieski écrivit au Pape Innocent XI : « Veni,
vidi, Deus vicit - Je suis venu, j’ai vu, Dieu à vaincu ».
Répartition
géographique : l’islam compte aujourd’hui au moins 950 millions
de fidèles. Il s’étend depuis la côte ouest de l’Afrique jusqu’au Philippines
(au Sud) embrassant une étendue qui comprend la Tanzanie, l’Asie centrale,
la Chine de l’Ouest, l’Inde, la Malaisie et l’Indonésie. En Amérique du
Nord, il compte déjà plusieurs millions d’adeptes.
Organisation :
Théoriquement, l’état et la communauté religieuse sont une seule et même
chose, administrée par un calife (chef suprême de la communauté
islamique). Le Coran, révélé par Dieu à Mahomet, est le fondement
de la vie religieuse et politique. La loi canonique (Charia) fixe
les cinq devoirs fondamentaux (les cinq piliers). Il n’y a pas de clergé,
mais seulement des guides religieux (ulemas, mollahs) qui interprètent
la loi et veillent à son application. En pratique, l’islam est une collection
assez souple, et lâche, de communautés unies par une tradition très conservatrice.
Divisions :
Les deux principales tendances ou sectes de l’islam sont le Sunnisme
(orthodoxe) et les Chiisme. Le Sunnisme est le courant majoritaire
de l’islam qui prétend représenter l’orthodoxie musulmane face au Chiisme.
S’appuyant sur la Sunna et sur le consensus communautaire, le Sunnisme
a reconnu, comme successeurs du Prophète, les quatre premiers califes,
puis les Omeyyades et les Abbassides, tandis que les Chiites ont réservé
cette charge à Ali et à sa descendance. Hostiles à toute nouveauté et
à toute forme d’ésotérisme, les Sunnites représentent environ 90% de la
communauté musulmane. Opposé à ce que la qualité de calife ou d’imam
soit conférée à tout autre qu’à un descendant d’Ali (le gendre de Mahomet),
le Chiisme se distingue du Sunnisme par le rôle assigné aux imams, par
une interprétation souvent mystique du Coran, par ses propres lieux saints
et par des croyances ou dévotions spécifiques (Passion de Husayn, fils
d’Ali; retour de l’imam ‘caché’). Les Chiites croient en 12 imams, enseignants
parfaits, qui continuent de guider les fidèles depuis le paradis. Les
Chiites admettent que l’homme a un volonté libre; les Sunnites sont déterministes.
Les Chiites observent les cérémonies du mois de jeûne. Ils permettent
le mariage temporaire contracté moyennant une certaine somme d’argent,
tandis que les Sunnites affirment que Mahomet l’a interdit. Les Chiites
rangent les « adorateurs du feu » parmi les « peuples du
Livre », tandis que les Sunnites n’y reconnaissent que les Juifs,
les Chrétiens et les Musulmans. Les Chiites admettent le principe du compromis
religieux pour échapper à la persécution et à la mort, tandis que les
Sunnites considèrent cela comme une apostasie. On trouve beaucoup d’écoles
de pensée théologiques et des factions politiques, mais malgré ces divisions,
les principaux articles de la foi et de la morale, et le rituel, sont
substantiellement uniformes.
B
- Les principes de l’islam
Manuscrit égyptien du Coran
datant du 16ème siècle
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Les
principaux éléments doctrinaux de l’islam sont écrits dans le Coran. Pour
aider à interpréter le système religieux du Coran, s’y ajoutent :
d’abord les « Traditions », qui contiendraient des enseignements
supplémentaires de Mahomet, mais dont une grande partie est décidément
apocryphe; ensuite, nous avons le consensus des docteurs de l’islam représentés
par les imams les plus célèbres, par les fondateurs des diverses sectes
islamiques, par les commentateurs coraniques et par les maîtres de jurisprudence
islamique; ensuite vient l’analogie, ou la déduction à partir de principes
reconnus admis dans le Coran et les Traditions. La religion de Mahomet,
ou l’islam, ne contient pratiquement rien d’original; c’est un mélange
confus de paganisme arabe autochtone, de Judaïsme, de Christianisme, de
Sabéisme (secte religieuse des premiers temps de l’islam), de Hanafisme
(une des quatre grandes écoles juridiques de l’islam sunnite, adoptée
par l’empire ottoman) et de Zoroastrisme.
Le système
peut être divisé en deux parties : le dogme, et la morale. Tout le
dogme islamique serait contenu dans une formule : « Il n’y a
pas d’autre Dieu que le vrai Dieu, et Mahomet est son Prophète ».
Cette formule implique pour les musulmans six articles distincts concernant
(a) Dieu; (b) Ses Anges; (c) Son livre; (d) Ses Prophètes; (e) la Résurrection
et le jour du Jugement; (f) le décret absolu et irrévocable de Dieu et
la prédestination tant pour le bien que pour le mal.
a) La
doctrine de l’islam concernant Dieu – son Unité et ses Attributs divins
– est essentiellement celle de la Bible; cependant, Mahomet haïssait fortement
la doctrine de la Trinité et de la filiation divine du Christ.
b) La
science des anges et la démonologie de l’islam sont presque totalement
basées sur des traditions juives et chrétiennes. A côté d’anges et de
démons, il y a aussi d’autre créatures, de feu, capables de manger, boire,
se reproduire et mourir, dont certaines sont bonnes, d’autres mauvaises,
mais toutes capables de salut futur ou de damnation.
c) Écritures :
le Coran, paroles de Dieu; Hadith, une collection des dires du Prophète.
d) On
dit que le nombre des prophètes envoyés par Dieu fut d’environ 124 000,
et des apôtres, 315. Le Coran mentionne le nom de 22 prophètes, comme
Adam, Abraham, Moïse, Jésus, etc. Selon les sunnites, les prophètes et
les apôtres étaient sans péchés et supérieurs aux anges, et jouissaient
du pouvoir de faire des miracles.
e) Dieu
récompense les bons et punit les mauvais. Il est miséricordieux et se
laisse facilement toucher par la repentance. Le châtiment des méchants
impénitents sera terrible, et grande sera la récompense de ceux qui sont
fidèles. Tous les hommes devront ressusciter des morts et subir le jugement
universel. Le jour de la Résurrection et du Jugement sera précédé et accompagné
par des signes dont plusieurs sont identiques à ceux mentionnés par le
Nouveau Testament. La résurrection sera générale et concernera toute créature
(contrairement à l’enseignement de la foi catholique). Les tourments de
l’enfer et surtout les plaisirs du paradis sont proverbialement bas et
sensuels. L’enfer est divisé en sept régions, dont une est réservée aux
chrétiens. Alors que la damnation de tous les infidèles (les non-musulmans)
sera sans espoir et éternelle, les musulmans coupables de péchés énormes
seront délivrés de l’enfer après y avoir expié leurs crimes (cela contredit
de plein fouet le dogme catholique).
La Kaaba dans la grande Mosquée
de la Mecque, contenant la pierre noire sacrée apportée,
selon le Coran, à Abraham par larchange Gabriel.
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Les
joies et les gloires de paradis sont aussi fantastiques et sensuelles
qu’il était possible à l’esprit lascif des Arabes de l’imaginer. Il est
question de rivières où coulent l’eau claire, le vin et le miel, de sources
parsemées de rubis et de diamants, de ravissantes jeunes filles de pur
musc et indemnes de toute impureté naturelle et de défaut, modestes et
enfermées dans des pavillons recouverts de perles. Chaque individu y possèdera
un grand domaine comprenant au moins 80 000 serviteurs et 72 femmes. La
nourriture sera servie dans des plats en or, 300 en même temps, contenant
chacun une nourriture différente; les vins et liqueurs seront en abondance
inépuisable, les vêtements seront magnifiques, en soies et brocarts les
plus riches, couverts de bijoux. Bracelets d’or et d’argent, couronnes
ornées de perles, luxueux tapis, matelas, oreillers en soie, etc., rien
ne manquera. Et pour qu’ils puissent jouir de tous ces biens, Dieu donnera
à ses élus une jeunesse, une beauté et une vigueur perpétuelles. Une musique
et des chants ravissants berceront les cœurs pour toute l’éternité. Il
va sans dire que ce paradis matérialiste n’est pas le Paradis vrai de
la foi catholique. Nous croyons nous qu’il y aura des joies propres aux
corps glorifiés, mais nous plaçons l’essentiel du bonheur du Ciel dans
les joies de l’esprit, qui sont infiniment supérieures.
f)
La doctrine islamique de la prédestination est équivalente à la fausse
doctrine du fatalisme. Ils croient que Dieu décrète et prédétermine de
façon absolue aussi bien le mal que le bien, et donc que tout ce qui a
été ou aura été dans le monde, bien ou mal, procède entièrement de la
volonté divine, et est fixé de façon irrévocable de toute éternité. En
conséquence, l’exercice et même l’existence d’une volonté libre chez les
créatures est futile et inutile.
C
- Les pratiques religieuses
Les
quatre principales exigences rituelles sont les suivantes : (a) les
prières, les ablutions et les purifications; (b) l’aumône; (c) le jeûne;
(d) le pèlerinage à la Mecque.
Les
musulmans doivent prier cinq fois par jour : avant le lever du soleil,
à midi, à quatre heures de l’après-midi, au coucher du soleil, et peu
avant minuit. Les prières doivent être faites en se tournant vers la Mecque,
et doivent être précédées par des ablutions, sous peine de rendre la prière
sans valeur. Le vendredi, les prières publiques ont lieu dans une mosquée,
et sont conduites par un imam. Seuls les hommes assistent aux prières
publiques, les femmes priant rarement, même à la maison. Les prières pour
les morts sont méritoires et sont recommandées. Le jeûne est recommandé
en toute saison, mais il est prescrit seulement pendant le mois du Ramadan.
Il commence au lever du soleil et finit au coucher du soleil. Il est très
rigoureux surtout quand la saison du jeûne tombe en été. Le pèlerinage
à la Mecque une fois dans sa vie est un devoir qui incombe à tout musulman
libre ayant assez de moyens et de forces. Les cérémonies en sont strictement
similaires à celles employées par le Prophète lui-même.
D
- La Morale
Il est
à peine nécessaire d’insister sur le fait que l’éthique de l’islam est
fort inférieure à celle du Judaïsme, et encore plus à celle du Nouveau
Testament. Sans doute, on trouve beaucoup de choses qu’on peut approuver
et admirer, mais quant à l’originalité ou la supériorité, il n’y a rien.
Ce qui est réellement bon dans l’éthique islamique sont soit des lieux
communs, soit des emprunts à d’autres religions, tandis que ce qui est
caractéristique est presque toujours imparfait ou même mauvais.
Les
principaux péchés défendus par Mahomet sont l’idolâtrie et l’apostasie,
l’adultère, le faux témoignage contre un frère musulman, les jeux de hasard,
boire du vin ou d’autres boissons alcooliques, l’usure, la divination
par les flèches. L’amour fraternel se limite aux frères musulmans. L’islam
punit sévèrement toute forme d’idolâtrie et d’apostasie, tandis que la
violation de n’importe quelle autre ordonnance n’encourt généralement
pas de punition, à moins qu’elle ne constitue une atteinte sérieuse au
bien-être social ou à l’ordre politique de l’état. L’infanticide est strictement
défendu par Mahomet.
La
religion et l’état ne sont pas séparés dans l’islam. D’où la jurisprudence
islamique, civile et criminelle, repose principalement sur le Coran et
les « Traditions ». La calomnie est dénoncée fortement, bien
que le faux témoignage soit permis pour cacher le crime d’un musulman
et sauver sa réputation ou sa vie. A propos du mariage, de la polygamie
et du divorce, le Coran permet explicitement d’avoir quatre femmes légitimes
en même temps, et le mari peut les divorcer quand cela lui plaît. Des
esclaves maîtresses et des concubines sont permises en nombre indéterminé.
Il est explicitement interdit au mari comme à sa femme de chercher à divorcer
pour un motif léger ou un caprice, mais Mahomet lui-même et ses successeurs
n’ont pas respecté cette règle. L’immoralité est théoriquement sévèrement
condamnée et punie par le Coran, mais le laxisme moral et la sensualité
dépravée des musulmans en général ont pratiquement annulé ce principe.
L’esclavage
est regardé comme une nécessité pratique. En général, les hommes ont droit
à deux fois plus que les femmes. Le meurtre et le suicide sont explicitement
interdits, bien que la vengeance du sang soit permise. En cas de préjudice
personnel, la vengeance est approuvée.
Mahomet
a choisi le vendredi comme jour sacré de la semaine. Le motif le plus
probable était le désir de choisir un jour différent de celui des Juifs
et des Chrétiens. Mais c’était aussi un jour de réunions solennelles et
de festivités publiques parmi les Arabes d’avant l’islam. L’abstinence
du travail n’est pas exigée le vendredi, mais il est ordonné que des prières
publiques soient faites ce jour-là.
En
politique, l’islam est un système de despotisme à l’intérieur et d’agression
à l’extérieur. Le Prophète ordonnait une soumission absolue à l’imam.
On ne pouvait élever l’épée contre lui sous aucun prétexte. Dans les pays
musulmans, les droits des sujets non-musulmans (les dhimmis) sont
très vagues, et très limités, et la guerre religieuse (la Jihad)
est un devoir sacré lorsqu’il y a une chance de succès contre l’infidèle.
Les persécutions de Juifs et de Chrétiens pendant le Moyen-Age et les
temps modernes sont peut-être la meilleure illustration de cet esprit
religieux et politique fanatique. Par exemple, au Soudan, depuis 1956,
selon un annonce par le Vatican, plus de 3 millions de Chrétiens ont perdu
la vie dans une guerre fomentée par les musulmans contre eux. Les terroristes
demeurent fidèles à ces principes de l’islam.
Si nous
regardons les prophéties catholiques, il semble que l’islam ne sera pas
vaincu avant que Notre-Dame établisse la période de paix promise à Fatima.
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