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Communicantes: August - October 2002
 

Padre Pio, Vatican II et le Novus Ordo Missae

Par Fr. Jean, OFM Cap. dans la Lettre aux Amis de Saint François du monastère de Morgon, No. 17, février 1999, retraduit en français d’après la version anglaise.

Padre Pio (25 mai 1887 – 23 septembre 1968) fut canonisé le 16 juin 2002. Seul prêtre à avoir reçu les stigmates, il n’a jamais célébré la Nouvelle Messe.

 

Cette deuxième année du XXIème siècle a vu la canonisation de Padre Pio, le saint moine envoyé par Dieu comme un signe pour notre temps. Alors que l’on veut nous faire croire à une nouvelle église « charismatique », il est étrange qu’on n’y trouve pas des saints thaumaturges comme ceux que nous rencontrons tout au long de l’histoire de l’Église à partir de la Pentecôte. Padre Pio semble, d’une façon magnifique, clore la longue litanie des saints, étant le seul prêtre qui a reçu les sacrés stigmates de Jésus-Christ.

On a beaucoup écrit sur Padre Pio – plus de 600 ouvrages, il semble – et les auteurs mettent toujours en relief le côté extraordinaire de sa vie : non seulement ses charismes particuliers (pénétration des âmes, guérisons, résurrection de morts, bilocations, extases, exhalation de parfums, prophéties, etc), mais aussi les souffrances incroyables qu’il a endurées depuis sa première enfance, les persécutions qu’il a subies de la part d’hommes d’église et même de ses frères en religion, de même que ses deux grandes oeuvres de charité : la fondation de la Casa di Sollievo della Sofferenza (Maison pour le Soulagement de la Souffrance), et les groupes de prières.

Bref, ces auteurs nous le présentent plus comme un saint à admirer qu’à imiter, ce qui fait que, en dernier ressort, nous passons à côté des leçons les plus intéressantes que nous pouvons apprendre de sa vie, et des applications pratiques qui pourraient transformer la nôtre. Nous allons donc essayer, bien qu’imparfaitement, de présenter quelques-unes de ces leçons, en espérant que nous pourrons tous en profiter, et que le Padre, du haut du ciel, nous aidera lui-même, comme il l’a promis à tous ceux qui voudraient devenir ses « enfants spirituels ».

Padre Pio

 

A l’aurore de cette vie totalement sacrifiée à Dieu et aux âmes, on trouve une famille nombreuse, pauvre et pieuse, où l’abnégation de chacun adoucit et transforme les dures réalités de la vie quotidienne. Nous voyons ici la confirmation de la pensée de Mgr de Segur qui a dit que c’est dans les familles où fait défaut l’esprit de sacrifice que les vocations sont le plus en péril. Baptisé le jour après sa naissance – une grâce pour laquelle il a été reconnaissant toute sa vie – Padre Pio fut nommé Francesco, présage de sa vocation franciscaine, qui allait se révéler à l’occasion de la visite d’un moine capucin qui mendiait de la nourriture pour son couvent. Malgré cela, sa vocation ne fut pas décidée sans lutte :

« Je ressentais deux forçes s’affrontant en moi, déchirant mon coeur : le monde me voulait pour lui, et Dieu m’appelait à une nouvelle vie. Il serait impossible de décrire ce martyre. Le seul souvenir de ce combat qui se déroula en moi glace le sang de mes veines... »

Il entra au noviciat alors qu’il n’avait pas encore seize ans. Au dessus de la porte du cloître, en guise de bienvenue, il lut l’inscription : « Faites pénitence ou vous périrez tous ». La règle de vie quotidienne incluait beaucoup de prières, assez de travail, un peu de lecture, restreinte surtout à l’étude de la Règle et des Constitutions.

Le frère Pio se fit remarquer par l’abondance des larmes qu’il versait pendant l’oraison mentale du matin, qui, dans les maisons des Capucins, est consacrée à la méditation de la Passion; larmes si abondantes qu’il fallait étendre une serviette devant lui sur le sol du choeur. Comme pour saint François, c’était à cette contemplation amoureuse et compatissante de Jésus crucifié qu’il a dû la grâce de recevoir plus tard les douloureux stigmates dans son corps. Et cependant, comme il le confesse à son directeur spirituel, Frère Agostino, « En comparaison de ce que je souffre dans ma chair, les combats spirituels que j’endure sont bien pires ».

 

Satisfaire pour les pécheurs : les épreuves intérieures

Il semble que Dieu attend des justes qu’ils expient d’une manière spéciale, par des tentations, les péchés publics de leurs contemporains. A une époque où la psychanalyse, avec son habileté à éliminer la culpabilité et le péché, se répandait partout, Padre Pio – comme la petite Thérèse – a dû subir une crise presque insupportable de scrupules qui l’a tourmenté pendant trois longues années. Après la tempête vint la nuit, une nuit de l’âme qui a duré des douzaines d’années, avec seulement des lueurs de lumière occasionnelles :

« Je vis dans une nuit perpétuelle ... Tout me trouble, et je ne sais pas si j’agis bien ou mal. Je peux voir que ce n’est pas du scrupule : mais le doute que je subis si je suis en train de plaire à Dieu ou non m’écrase. Cette anxiété survient partout : à l’autel, au confessional, partout! »

C’est en ayant à l’esprit la pensée de ses expériences mystiques qu’il faut méditer ses maximes : « L’amour est plus beau accompagné de la crainte, parce que c’est ainsi qu’il devient plus fort ».  «Plus on aime Dieu, moins on le ressent! »

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a opposé à l’orgeuilleux rationalisme de son temps la petite voie de l’enfance spirituelle, mais elle l’a aussi expié par ses terribles tentations contre la foi. Son cri : « Je croirai! » est bien connu. Padre Pio aussi a connu des tentations violentes et prolongées contre la foi, comme en témoignent ses lettres à Fr. Agostino :

« Des blasphèmes traversent mon esprit sans arrêt, et davantage encore des idées fausses, des idées d’infidélité et d’incrédulité. Je sens mon âme comme transpercée à chaque instant de ma vie, cela me tue... Je garde la foi seulement par un effort constant de ma volonté contre toute sorte de persuasion humaine. Ma foi est le fruit d’un effort continuel sur moi-même. Et tout cela, mon Père, n’est pas quelque-chose qui arrive seulement peu de fois dans la journée, mais c’est continuel... Mon Père, comme c’est difficile de croire! »

Quelle leçon précieuse pour nous, si nous devions, par exemple, nous étonner de nous trouver tentés à ce degré!

 

Padre Pio directeur spirituel

Padre Pio during Mass

 

Padre Pio surmonta ces terribles épreuves en pratiquant ce qu’on lui avait appris au noviciat : persévérance dans la prière, mortification des sens, fidélité inébranlable aux exigences du devoir d’état, et finalement, obéissance parfaite au prêtre en charge de son âme. C’est par son expérience acquise dans la souffrance qu’il put attirer à lui des âmes désirant la perfection, et exiger beaucoup d’elles.

Aux âmes qu’il dirigeait, Padre Pio donnait une règle en cinq points : confession hebdomadaire, communion et lecture spirituelle quotidiennes, examen de conscience chaque soir, et prière mentale (méditation) deux fois par jour. Quant à la récitation du rosaire, elle est si nécéssaire, que cela va sans le dire...

« La confession est le bain de l’âme. Vous en avez besoin au moins une fois par semaine. Je ne veux pas que des âmes s’éloigent de la confession pour plus d’une semaine. Même une salle propre et inoccupée accumule de la poussière; revenez après une semaine, et vous verrez qu’elle a de nouveau besoin d’être époussetée! »

A ceux qui s’estiment indignes de recevoir la sainte Communion, il répond :

« Il est bien vrai que nous ne sommes pas dignes d’un tel don. Mais approcher du saint Sacrement en état de péché mortel est une chose, être indigne en est une autre. Nous sommes tous indignes, mais c’est Lui qui nous invite. C’est Lui qui le désire. Humilions-nous et recevons-Le avec un coeur contrit et plein d’amour. »

À un autre qui lui disait que l’examen de conscience quotidien lui paraissait inutile, puisque sa conscience lui montrait clairement à chacune de ses actions si elle était bonne ou mauvaise, il répondit :

« C’est bien vrai. Mais les commerçants expérimentés de ce monde ne se contentent pas seulement d’enregistrer le gain ou la perte des transactions au fur et à mesure qu’elles sont conclues, mais, le soir ils font la comptabilité de l’ensemble de la journée pour déterminer ce qu’il faut faire le lendemain. De même, il est indispensable de faire un examen de conscience rigoureux, bref mais lucide, chaque soir. »

« Le mal que se causent les âmes par le défaut de lecture de saint livres me fait trembler... Comme est puissante la lecture spirituelle pour changer le cours d’une vie, et pour pousser même des gens mondains à embrasser le chemin de la perfection! »

Lorsque Padre Pio fut condamné à ne plus exercer aucun ministère, il employa son temps libre, non à lire les journaux, ‑ « l’évangile du diable » ‑ mais à étudier des livres de doctrine, d’histoire et de spiritualité. Malgré cela, il disait toujours : « On cherche Dieu dans les livres, mais on Le trouve dans la prière ».

Ses conseils pour la prière mentale (la méditation) sont simples :

« Si vous ne réussissez pas à bien méditer, n’abandonnez pas votre devoir. Si les distractions abondent, ne vous découragez pas; faites la méditation de la patience, et vous aurez malgré tout du profit. Prévoyez la longueur de votre méditation, et ne quittez pas votre place avant d’avoir fini, même si vous devez être crucifié... Pourquoi vous inquiéter tant parce que vous ne savez pas comment méditer comme vous le voudriez? La méditation est un moyen d’atteindre Dieu, mais elle n’est pas un but en elle-même. La méditation vise à l’amour de Dieu et du prochain. Aimez Dieu de toute votre âme sans réserve, et aimez votre prochain comme vous-même, et vous aurez accompli la moitié de votre méditation. »

Padre Pio at consecration

 

La même chose s’applique pour l’assistance au saint Sacrifice de la Messe : il est plus important de faire des actes (de contrition, de foi, d’amour...) que des réflexions ou des considérations intellectuelles. A quelqu’un lui demandant s’il était nécéssaire de suivre la messe dans un missel, Padre Pio répondit que seul le prêtre a besoin d’un missel. Selon lui, la meilleure façon d’assister au saint Sacrifice est de s’unir à la Vierge des Douleurs au pied de la croix, avec compassion et amour. Ce n’est qu’en paradis, assure-t-il à son interlocuteur, que nous apprendrons tous les bienfaits que nous recevons en assistant à la sainte Messe.

Padre Pio, qui était si affable et aimable dans ses relations avec les gens, pouvait devenir sévère et inflexible quand l’honneur de Dieu était en jeu, spécialement à l’église.

« Le Père avait coutume d’interrompre avec autorité le murmure des fidèles, et il dévisageait ouvertement quiconque ne maintenait pas une attitude de prière...Si quelqu’un restait debout, même si c’était à cause d’un manque de place dans les bancs, il l’invitait péremptoirement à s’agenouiller pour participer dignement au saint Sacrifice de la Messe ».

Il n’épargnait même pas un enfant de choeur inattentif : « Mon enfant, si tu veux aller en enfer, tu n’as pas besoin de ma signature ».

Les modes d’après-guerre tombaient sous la même censure :

« Padre Pio, assis dans son confessional ouvert, s’assurait, toute l’année, que les femmes et les jeunes filles qui se confessaient à lui ne portaient pas des robes trop courtes. Il provoquait même des larmes quand une personne qui avait fait la queue durant des heures pour se confesser, se faisait renvoyer à cause d’une tenue offensente... Alors une âme charitable s’avançait et offrait de l’aide. Dans un coin, on décousait l’ourlet offensant, ou bien on prêtait un manteau à la pénitente. Finalement, le Père permettait parfois à la pénitente humilée d’aller se confesser. »

Un jour son directeur spirituel lui reprocha sa conduite sévère. Il répondit : « Je pourrais vous obéir, mais chaque fois c’est Jésus qui me dit comment je dois traiter les gens ». Ses manières sévères étaient ainsi inspirées d’en haut, motivées seulement par le seul honneur de Dieu et le salut des âmes.

« Les femmes qui cèdent à la vanité dans leur habillement ne peuvent jamais revêtir la vie de Jésus-Christ; de plus, elles perdent même la beauté de leur âme dès que cette idole entre dans leur coeur. »

Et que personne ne lui reproche un manque de charité : « Je vous prie de ne pas me critiquer en invoquant la charité, parce que la plus grande charité consiste à délivrer les âmes prisonnières de Satan en vue de les gagner au Christ. »

 

Padre Pio et le Novus Ordo Missae

Il était un modèle de respect et de soumission envers ses supérieurs religieux et ecclésiastiques, spécialement quand il était persécutté. Malgré cela, il ne put rester silencieux devant les déviations qui étaient funestes à l’Église. Avant même la fin du Concile, en février 1965, quelqu’un lui annonça qu’il allait bientôt devoir célébrer la Messe selon le nouveau rite, ad experimentum, en langue vernaculaire, rite qui avait été composé par une commission liturgique conciliaire en vue de répondre aux aspirations de l’homme moderne. Padre Pio écrivit immédiatement au pape Paul VI, avant même d’avoir vu le texte, pour lui demander d’être dispensé de cette expérience liturgique et de pouvoir continuer à célébrer la Messe de saint Pie V. Quand le cardinal Bacci vint le visiter pour lui apporter l’autorisation demandée, Padre Pio laissa échapper une plainte en présence du messager du pape : « Par pitié, mettez fin, vite, au Concile. »

Cette même année, au milieu de l’euphorie conciliaire qui promettait un nouveau printemps de l’église, il confia à l’un de ses fils spirituels : « En ce temps de ténèbres, prions. Faisons pénitence pour les élus »; et surtout pour celui qui doit être leur pasteur ici-bas : pendant toute sa vie, il s’immola pour le pape règnant, dont le photographie était l’une des rares images qui décoraient sa cellule.

 

Renouveau de la vie religieuse?

D’autres scènes de la vie du Padre sont très significatives, par exemple sa réaction à l’aggiornamento des ordres religieux concocté dans la foulée de Vatican II. (Les citations suivantes viennent d’un livre qui porte l’Imprimatur) :

« En 1966, le Père Général (des Franciscains) vint à Rome un peu avant le chapitre spécial qui devait traiter des constitutions, en vue de demander au Padre Pio ses prières et bénédictions. Il rencontra Padre Pio dans le cloître. ‘Padre, je suis venu pour recommander à vos prières le chapitre spécial pour les nouvelles constitutions...’ Il avait à peine prononçé les mots ‘chapitre spécial’ et ‘nouvelles constitutions’ que Padre Pio fit un geste violent et s’écria : ‘Tout cela n’est que du non-sens destructeur’. ­‑ ‘Mais, Padre, après tout, il faut tenir compte des jeunes générations... les jeunes évoluent d’après leurs propres modes... il y a des besoins, des demandes nouvelles...’ – ‘La seule chose qui manque, fit le Padre, c’est l’âme et le coeur, c’est tout, intelligence et amour.’ Il partit pour sa cellule, puis se retourna et dit, en pointant son doigt : ‘Nous ne devons pas nous dénaturer, nous ne devons pas nous dénaturer! Au jugement du Seigneur, saint François ne nous recevra pas comme ses fils!’ »

Une année après, la même scène se répéta lors de l’aggiornamento des Capucins. Un jour, quelques confrères discuttaient avec le définiteur général (le conseiller auprès du provincial ou du général d’un ordre religieux – NDLR) les problèmes de l’Ordre, lorsque Padre Pio, prennant une attitude scandalisée, s’écria, avec un regard distant dans ses yeux : « Qu’est-ce que vous voulez à Rome? Qu’est-ce que vous manigancez? Vous voulez même changer la règle de saint François! » Le définiteur répliqua : « Padre, on propose des changements parce que les jeunes ne veulent plus rien savoir de la tonsure, de l’habit, des pieds nus... »

‑ « Chassez-les! Chassez-les! Qu’est-ce qu’il faut dire? Est-ce que c’est eux qui font une faveur à saint François en prenant l’habit et suivant sa règle de vie, ou n’est-ce pas plutôt saint François qui leur offre ce grand don? »

Si nous considérons que Padre Pio était un véritable alter Christus (autre Christ), que sa personne entière, corps et âme, était aussi conforme que possible à celle de Jésus-Christ, son refus total d’accepter le Novus Ordo et l’aggiornamento devraient être pour nous une leçon. Il est notoire également que le Bon Maître a voulu rappeler son fidèle serviteur juste avant que ces réformes ne fussent imposées de façon implaccable à l’Église et à l’ordre capucin. Il faut également remarquer, que Katarina Tangari, une des filles spirituelles les plus privilégiées de Padre Pio, a supporté si admirablement les prêtres (de la Fraternité Saint Pie X) d’Écône jusqu’à sa mort, un an après les consécrations épiscopales de 1988 par Mgr Lefebvre.

 

Leçon finale : Fatima

Padre Pio se montrait encore moins complaisant envers l’ordre (ou plutôt désordre) politique et social règnant (en 1966!) : « La confusion des idées et le règne des voleurs ». Il prophétisa que les Communistes prendraient le pouvoir « par surprise, sans tirer un coup de fusil... Cela arrivera du jour au lendemain ».

Ceci ne devrait pas nous étonner, puisque les demandes de Notre-Dame de Fatima n’ont pas été écoutées. Il a même dit à Mgr Piccinelli que le drapeau rouge flotterait sur le Vatican, « mais que cela passera ». Ici encore, ses conclusions rejoignent celle de la Reine des Prophètes : « À la fin, mon Coeur Immaculé triomphera ». Nous savons comment cette prophétie se réalisera : par la puissance de Dieu; mais elle doit être excitée par les deux grandes forçes entre les mains des hommes : la prière et la pénitence. C’est la leçon que Notre Dame a voulu nous rappeler au début de ce siècle (le XXème siècle) : Dieu veut sauver le monde par la dévotion au Coeur Immaculé de Marie. Il n’y a pas de problème, matériel ou spirituel, national ou international, qui ne puisse être résolu par le saint Rosaire et par nos sacrifices.

C’est cela la dernière leçon que Padre Pio a voulu nous laisser par son exemple, et spécialement par ses « groupes de prières », qu’il a établis dans le monde entier. « Il ne quittait jamais son rosaire, il en avait même un sous son oreiller. Pendant le jour il récitait plusieurs douzaines de rosaires ». Quelques heures avant de mourir, comme ceux à son chevet le suppliaient de dire encore quelques mots, tout ce qu’il put dire fut : « Aimez la Bienheureuse Vierge, et faites-la aimer. Dites toujours le rosaire! »

La canonisation du Vénérable Padre Pio suscitera certainement dans beaucoup d’âmes de la curiosité et de l’admiration. Nous pourrions profiter de cette occasion pour leur rappeler ces quelques leçons, si nous savons cependant les mettre en pratique nous-mêmes, dans l’amour miséricordieux des très saints Coeurs de Jésus et de Marie.

 

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