3.0-LE
COMMUNISME EN TANT
QUE FORCE ACTIVE
3.1-La
Russie a répandu ses erreurs
Les Rouges ne sont pas morts, ils font seulement semblant!
en effet, pour faire avancer leur programme, les Communistes
font appel à la dissimulation et au mensonge. Cette tactique
fut dénoncée dès l’encyclique de Pie XI sur le ‘Communisme
Athée’: «début le communisme se montra tel qu'il était
dans toute sa perversité, mais il réalisa rapidement qu'il
s'aliénait ainsi le peuple. Il a donc changé ses tactiques,
et il s'efforce de séduire les multitudes par divers genres
de ruses.»19
Deux personnes, qui vécurent sous l’ombre hideuse du communisme,
confirment cette tactique. Le Père Vladimir Kozina fut l’un
d’eux, et il écrit, dans sa brochure déjà citée:«Les Communistes
savent que le meilleur moyen d’effectuer une révolution mondiale
n’est pas d’en parler, mais plutôt d’y travailler en secret.»20
Dans son ouvrage `Avertissement pour l'Ouest' Alexandre Soljenitsyne
confirmait ainsi ces propos: «les Partis Communistes, une
fois qu’ils ont saisi le pouvoir, deviennent absolument sans
pitié. Mais durant l’étape où ils n’ont pas pris le pouvoir,
il leur est nécessaire de déguiser leurs intentions.»21
Mikhail Gorbatchev, ce rusé Président de l’ancienne URSS,
n’a pas dédaigné de vivre à l’Ouest après la chute du Mur
de Berlin, survenue en 1989. Il a cependant révélé aux Occidentaux
que sa pensée demeurerait toujours socialiste: «Perestroïka
est très liée au socialisme en tant que système. Il y a des
gens à l'Ouest qui voudraient nous dire que le socialisme
est en profonde crise, et qu'il a mené notre société dans
un cul-de-sac. Afin de mettre un terme aux rumeurs qui abondent
dans l'Ouest à ce sujet, je voudrais, une fois de plus,
faire remarquer que nous conduisons toutes nos réformes en
accord avec le choix socialiste. C'est dans le socialisme,
plutôt qu'en dehors de lui, que nous recherchons les réponses
à toutes les questions qui surviennent. C’est selon les
standards du socialisme que nous évaluons tant nos erreurs
que nos succès. Ceux qui souhaitent que nous en venions
à nous éloigner du sentier socialiste seront grandement désappointés…
C'est vers un meilleur socialisme, et non pas loin de celui-ci,
que nous nous dirigeons.»22
Il semble opportun ici de clarifier ce qui distingue les termes
de ‘socialisme’ et de ‘communisme’. Une organisation marxiste
va nous éclairer sur ce point: « Selon Marx, le socialisme
est une étape sur la voie du communisme…Sous le socialisme
nous avons une dictature du prolétariat qui est un gouvernement
organisé pour la défense des droits de survie des travailleurs.»23
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Vitali
Vitaliev |
Un témoignage au sujet de l’exagération des rumeurs voulant
que le Communisme soit à l’agonie nous vient de M. Vitali
Vitaliev, un journaliste d’enquête qui fut chassé hors de
l’URSS par le KGB. Après la chute du Mur de Berlin, il retourna
en Europe de l’Est en tant que journaliste touristique, ce
qui lui permit, dans son ‘Carnet de Voyage’ (publié en 1999)
de nous livrer de précieuses observations: «un étonnant
revirement de l’histoire, plusieurs des pays dits ‘post-communistes’
sont à nouveau dirigés par les communistes, lesquels ont été
élus par les mêmes gens qui les avaient chassés… Et quoique
ces communistes, qui auparavant se faisaient appeler tels,
se disent maintenant plutôt ‘démocrates’ et ‘champions du
libre marché’, leur mentalité n’a pas du tout changée…24
Andrei Lukanov, ancien Premier Ministre de la Bulgarie, et
un des chefs réformistes du pays, a été assassiné. Quelque
temps avant sa mort, il affirma publiquement qu'il avait des
preuves démontrant que le Parti Socialiste au pouvoir en Bulgarie
allait introduire `un retour aux méthodes staliniennes'.»25
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Andrei
Lukanov |
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Loin d’être une réponse contre le communisme, les démocraties
lui ouvrent la porte, en lui permettant d’avoir des candidats
aux élections. La porte-parole du Parti Communiste du Canada,
Mme Liz Rowley, a fait part de son optimisme au sujet de l’élection
de membres du parti au Canada: «y a eu des faux départs,
des expériences historiques, et nous en avons tiré des leçons,
et nous ferons des corrections et nous obtiendrons de meilleurs
résultats.»26
Il semble que la ténacité rapporte, même au Socialisme… En
effet, environ 1000 personnalités, représentant plus de 130
pays, se sont réunies à Paris en 1999 pour participer à la
21ème Conférence Socialiste Internationale. Un
article `en ligne' de la BBC News, intitulé `Les Socialistes
Construisent leur Vision du Futur', rapportait: «Le Centre-gauche
est maintenant au pouvoir dans des pays du monde entier, incluant
11 des 15 États de l’Union Européenne.»27
En 2006, une liste des pays socialistes, basée sur les nations
qui ont un nombre substantiel d'industries nationalisées,
et de nombreux programmes sociaux gouvernementaux, et/ou qui
possèdent d'autres traits typiques du Socialisme, incluaient
les suivants: «, Corée du Nord, Venezuela, Chine, Vietnam,
Syrie, Biélorussie, Suède, Laos, Zambie, Turkménistan.»28
D'autres pays qu'il ne faudrait pas oublier, et qui devraient
faire partie de cette liste: Russie, Norvège, Lybie, Namibie,
Algérie, Nicaragua.
3.2-Un Kremlin aux griffes rentrées:
Retour en URSS
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Vladimir
Putin |
Un récent sondage Harris, mené pour le compte du ‘Financial
Times’ au sein de cinq pays de l’Europe de l’Ouest, soit l’Angleterre,
la France, l’Italie, l’Espagne, et l’Allemagne, indique qu’une
majorité de leurs habitants n’ont pas confiance en M. Putin,
Président de la Russie: «La plupart (44%) ne sont pas sûrs
qu'on puisse se fier à M. Putin, et le 2ème plus
important groupe (36%) est convaincu qu'on ne le peut pas.
Seule une personne interrogée sur cinq dit qu'on peut lui
donner le bénéfice du doute.»29
Ces personnes semblent bien avoir raison de se méfier de M.
Putin. Juste avant le sommet du G-8 de l'été dernier, certains
représentants des médias Occidentaux s'en sont pris à la coopération
de certains des dirigeants de l'Ouest avec M. Putin, indiquant
que: «faisant, ils érigeront en principe le fait que des
gouvernements autoritaires, en autant qu’ils soient suffisamment
riches, puissent recevoir l’aval de la classe politique.»30
C'est le même article qui rappelait certaines actions anti-démocratiques
de M. Putin: «Président Putin a détruit la télévision Russe
indépendante, et celle-ci est maintenant presque entièrement
contrôlée par l’État. Il a manipulé les résultats des élections
pour s’assurer que ses alliés et lui gagnent par d’énormes
majorités (même si ses opposants, manquant de couverture médiatique,
n’avaient pas de chance de l’emporter de toutes façons). Il
a récemment fait passer des lois qui rendent pratiquement
impossible l’existence des quelques groupes Russes militant
pour les droits humains, pour l’environnement, ou tout autre
groupe indépendant… L’illégalité flagrante qui a accompagné
le transfert des avoirs de Yukos à Rosneft – Mikhaïl Khodorkovsky,
le Chef de la Direction de Yukos fut arrêté, subit un macabre
procès de style soviétique et fut envoyé dans un camp de travail
où il est la victime de mystérieux ‘accidents’- cette illégalité,
donc, a entamé de façon permanente le respect de la nation
envers la Règle de Droit… La crainte est elle aussi de retour:
Mes amis Russes sont trop nerveux pour être honnêtes au téléphone.
Quelques-uns rapportent même des visites – parfaitement polies,
c'est vrai – d'agents du FSB, agence autrefois connue sous
le nom de KGB, agents qui sont très intéressés à leurs contacts
étrangers et à leurs comptes en banque. C'est tragique mais
c'est vrai: De nouveau, la Russie est un endroit où les gens
au franc-parler regardent par-dessus leur épaule.»31
Il est intéressant de constater l’absence de condamnation
de Putin par Mikhaïl Gorbatchev, qui fut le dernier Président
de l’URSS, comme on peut le constater par ses commentaires
publiés par le ‘Financial Times’ le 12 juillet 2006: «L’accomplissement
des dernières années est qu’un sens de l’ordre est revenu
en Russie… Le rétablissement d’un vrai sens du pouvoir fut
la clef de ce succès, quoique son importance ne soit pas proprement
comprise en dehors de la Russie…»32
En septembre suivant, M. Gorbatchev fit une déclaration importante:
«supporte maintenant Putin en ce qui concerne l’emploi
de dures mesures pour maintenir la stabilité.»33
L'emploi d'assassins ferait-il partie de ces `dures mesures'?
On pourrait le croire, quand on considère le cas d’Anna
Politkovskaya. Cette journaliste d’enquête, auteur du livre
‘La Russie de Putin’34,
qui montrait le désordre et la corruption prévalant sous son
régime, fut abattue par balles le 7 octobre 2006. L’édition
en ligne du Sunday Times rapporte ainsi cette tragédie: «Une
fervente opposante aux guerres russes en Tchétchénie, qui
avait qualifié le Président Vladimir Putin de ‘fouine du KGB’
et le comparait à Staline, a été abattue alors qu’elle regagnait
son logement après avoir fait du magasinage… Elle était la
plus remarquable des douzaines de journalistes Russes assassinés
durant les 10 dernières années…»35
4.0-LE
COMMUNISME, UNE FORCE ACTIVE CHERCHANT À DOMINER LE MONDE
4.1-La
Règle du Droit comme Source de Pouvoir
M. Putin a eu recours à la règle du droit pour asseoir son
pouvoir et paralyser son opposition. Il nous faudrait ici
déterminer ce qu’est la règle du droit: «La règle du droit
est le principe selon lequel l’autorité gouvernementale est
exercée légitimement seulement quand cela se fait en accord
avec des lois écrites et publiques qui ont été adoptées et
appliquées selon une procédure établie. Ce principe a pour
but d’être une sauvegarde contre un gouvernement arbitraire.»36
Mais cette règle du droit, sauvegarde contre un gouvernement
arbitraire, est aussi l’outil idéal pour établir un gouvernement
arbitraire. Dans son livre ‘Procès contre les avocats’, Catherine
Crier nous met en garde: «l’espace d’une génération, les
avocats, les politiciens, et les bureaucrates ont occupé le
palais sans coup férir. Ces groupes contrôlent l’établissement
et l’application des lois. Leur capacité à écrire et à manipuler
les règles a amené la création d’une nouvelle tyrannie… La
règle du Droit est devenue source de pouvoir et d’influence,
pas de liberté et de justice… Nous avons abdiqué notre liberté…
en faveur de ceux qui font les règles.»37Cette
déclaration décrit bien ce qui s'est produit en Russie, où
la règle du droit s'est avérée un puissant moyen de contrôle
pour le Président Putin: «…Les menaces légales implicites
se sont montrées très bonnes pour intimider et faire taire
le petit reste des opposants tant en politique qu’en affaires
ou dans les médias. À cause des ambiguïtés et des contradictions
des nouvelles lois, et de l’arbitraire de la police et des
procureurs, le Kremlin peut trouver un prétexte légal pour
enquêter sur, et interroger, presque n’importe qui… Le Président
essaie d’imposer son contrôle sur les médias, dans le but
de mettre en place un régime de pouvoir personnel… Il a livré
le pays aux services secrets et aux bureaucrates. M. Putin
appelle cela ‘la dictature de la Loi’. Il la décrit comme
étant un marteau qui peut écraser toute opposition. ‘L’État
a en mains une massue avec laquelle on ne frappe qu’une fois,
mais sur la tête’, a dit M. Putin le mois dernier.»38
La possibilité que la règle du droit soit utilisée afin de
soumettre injustement une population, sur une échelle globale,
semble un scénario tout à fait plausible, comme l’indique
Anne-Marie Slaughter dans son livre, ‘Un Nouvel Ordre Mondial’:
«…des juges du monde entier se contactent de plusieurs
façons (souvent grâce à la technologie) qui permettent d’atteindre
plusieurs des buts d’un système légal formel et global… Comme
par exemple le renforcement d’une série de normes universelles
au sujet de l’indépendance judiciaire et de la règle du droit…»39
4.2-L'Utopie: Le Paradis des Travailleurs
Les prophètes du Communisme soulèvent souvent leur audience
avec la promesse du Paradis. Ils disent que le Paradis des
travailleurs s’en vient; une Utopie faite de main d’homme,
le parfait État athée. Alexandre Soljenitsyne, un ancien Capitaine
d’artillerie et Communiste, fut emprisonné par son propre
Parti. À sa libération des Camps de Travail, il témoigna au
sujet des maux du Communisme, à travers ses nombreux écrits
et discours. Dans sa biographie, écrite par Joseph Pearce,
M. Soljenitsyne raconte qu’alors qu’étant jeune homme il visitait
la campagne russe avec un ami, et qu’à l’époque tous deux
étaient convaincus de la justesse du Communisme, «ne trouva
que pourriture, désolation, et laisser-aller. Des haut-parleurs
beuglaient de vieux slogans de propagande qui informaient
les villageois de la bonne vie qu’ils avaient sous le communisme,
alors que la coopérative de consommation n’avait que des étagères
vides à montrer. Ils arrivèrent dans un village où ils espéraient
se procurer de la nourriture pour agrémenter leur simple provision
de biscuits secs et de patates, mais ils n’y trouvèrent rien…
Le village, tout comme des milliers d’autres à travers la
Russie, avait été dévasté par la collectivisation mais, cependant,
les deux jeunes communistes, tout en retournant désappointés
vers leur bateau, étaient trop naïfs pour comprendre jusqu’à
quel point la réalité devant leurs yeux démentait leurs discussions
idéalistes sur le dogme marxiste, et leurs futiles constructions
de théories utopiques.»40
Le concept d’Utopie fut d’abord évoqué par St Thomas More
dans son livre ‘Utopie’, en lequel il parodiait ‘la mise en
commun idéale des richesses’, situant même l’action sur une
île imaginaire nommée ‘Utopie’. Ce mot dérive de deux mots
grecs signifiant ‘sans lieu’. Le Professeur Chad Walsh, a
réfléchi sur les motifs des utopiens dans son livre ‘De l’Utopie
au Cauchemar’: «L’Utopie… représente un stade plus avancé
de la rébellion primaire que fut celle d’Adam et Ève. Comme
eux, l’utopien veut avoir ‘sa vie à lui’; il veut forger sa
destinée sans avoir à trop s’occuper d’un Créateur ni du fait
d’être lui-même une créature.»41
L’essai par l’homme d’envisager un nouvel Éden n’est pas un
fait nouveau dans notre monde. Cette impulsion peut se découvrir
dans les nombreuses idées mises de l’avant durant le cours
des siècles en philosophie, littérature, politique, économie,
chez les fausses religions, et même les applications des sciences
de la nature. Un concept plus contemporain de l’Utopie convoitée
se retrouve dans un roman du titre de ‘Écotopia’. Dans ce
livre, la croissance de la population est contrôlée grâce
à un usage extensif des contraceptifs, de l’avortement sur
demande, et des jeux de guerre rituels. Il y a un amour des
arbres qui est presque un culte, l’élevage en commun des enfants,
l’absence des vœux de mariage, l’usage légal de la marijuana,
et un gouvernement dominé par les femmes. Ce qui est le plus
spectaculaire en ce roman, est l’appui total qu’il reçoit
de la part de Ralph Nader, ce défenseur des consommateurs
Américains qui est devenu politicien: «des heureuses conditions
d’ ‘Écotopia’ n’est au-delà de la portée de notre société,
tant au plan des ressources que de la technologie.»42
De fait, sauf en ce qui a trait à une meilleure qualité de
l'air, est-ce que la situation décrite en Écotopia est si
différente de ce que nous vivons déjà en notre société? Il
s'agirait tout au plus de différences de degré. Notre société
n'a-t-elle pas elle aussi mis Dieu à la porte, et ne compte-t-elle
pas sa bonne part d'adorateurs des arbres, et autres hurluberlus?
La disparition de la civilisation chrétienne est évidente;
les conséquences d'une société païenne et abrutie atteignent
des profondeurs de dépravation, et leurs seules limites viennent
de l'imagination appauvrie du public. Néanmoins, il est heureux
qu'il n'y ait pas vraiment d'endroit comme Utopie, et il n'y
en aura jamais, sauf bien sûr dans les esprits, les discours,
les écrits de rêveurs impénitents. Wes Nester, dans son livre
semi autobiographique `le Big Bang, Buddha, et le Baby Boom:
Les expérimentations spirituelles de ma génération' nous parle
d'un autre rêve utopique: «mes années d’études secondaires,
mes parents commencèrent à m’envoyer à un camp d’été Sioniste,
situé parmi les forêts de pins du Wisconsin espérant que j’y
rencontrerais d’autres enfants Juifs de mon âge, et y découvrirais
mon identité Juive. Ça a marché. Les premières fois que nous
nous réunîmes autour du mât et du drapeau, au Camp Herzl,
je ressentis un secret frisson en réalisant que tout le monde
autour de moi était Juif. Aucun de ces enfants ne croyait
que Jésus était le Messie! …Les animateurs du Camp nous dirent
que notre vrai pays était Israël, cette terre de lait et de
miel promise à notre peuple dans la Bible. Tous les jours
au Camp, on hissait le drapeau Israélien et on chantait l’hymne
national d’Israël. …On apprit l’existence des kibboutzim,
ces fermes communes en Israël, où les gens partageaient tout
et vivaient comme en une grande famille. Dans un kibboutz
il n’y avait en théorie ni membres riches, ni pauvres, et
pas non plus de compétition pour obtenir argent ou pouvoir;
tout le monde travaillait et jouait ensemble, unis par un
but commun. Cela me sembla une idée géniale sur le moment
et, malgré toutes les expérimentations socialistes qui ont
échouées depuis, ça me semble encore une bonne idée… Le Socialisme
est en effet une part de notre héritage Juif, car il fut enfanté
par des intellectuels et travailleurs Juifs d’Europe, et je
crois que le peuple Juif devrait être fier de cette contribution.»43
L’idée d’Utopie est un véritable outil politique, et a la
capacité de fomenter la révolution, si des comparaisons entre
la réalité et le monde idéal sont vigoureusement propagées.
Msgr Moses Coady a reconnu la tendance de l’humanité à recourir
à la révolution pour trouver une solution aux maux de la société:
«’attitude révolutionnaire attire la nature humaine. Quand
l’homme est trop paresseux ou ignorant, il se met à rationaliser…
Mais penser est difficile; et l’effort persistant, requis
pour accomplir un programme qui a besoin de manipuler des
forces subtiles et puissantes, à savoir les forces économiques,
politiques, culturelles, et spirituelles, est encore plus
difficile. La Révolution semble alors la voie la plus facile
de résoudre le problème social, mais cela n’est qu’un mythe
et une illusion» 44
Svetlana Alliluyeva, fille de Staline, nous fait part de sa
propre expérience au sujet de telles illusions, dans son livre
‘Vingt Lettres à un Ami’:«pays ne gaspille son propre héritage,
ses propres trésors comme nous le faisons, simplement à cause
de notre paresse. Aucune révolution n’a jamais détruit autant
de ce qui a de la valeur pour un peuple que notre Révolution
Russe.»45
4.3-Un Mythe et une Illusion
Le mensonge de la gauche: «but ultime du Marxisme, du socialisme,
et de la lutte des classes, est la liberté.»46
La réalité de la gauche: «Les systèmes communistes, quoique
prétendant installer des sociétés sans classes, ont en fait
eu le système le plus prononcé de stratification. Au point
de départ, ceux qui sont contre le processus révolutionnaire
ne sont même pas considérés comme faisant partie de la société;
ce sont des ennemis qui doivent être tués ou mis de côté.
Parmi ceux qui supportent le système révolutionnaire, il
y en a qui remplissent le haut de la pyramide sociale, et
ont tous les privilèges. Mais si, et quand, ils osent remettre
en question le processus, ils sont habituellement emprisonnés
ou condamnés à mort comme traîtres»47
Cette citation est basée sur l'observation des opérations
du Parti Communiste au Venezuela, sous la dictature du Président
Hugo Chavez. Mais le renforcement de l'inégalité sociale,
basé sur la protection du Parti Communiste, n'est pas particulière
au Venezuela, mais aux sociétés communistes en général, comme
on peut le constater en Chine, par exemple: «…La Chine
communiste est devenue la nation où les inégalités économiques
sont parmi les plus grandes dans le monde. Plusieurs membres
du Parti Communiste Chinois sont devenus extrêmement riches,
alors que le pays compte 800 millions de gens vivant sous
le seuil de pauvreté.»48
Svetlana Alliluyeva, la fille unique de Staline, dont nous
avons déjà parlé, disait que son père: «…laissait son salaire
s’empiler en paquets chaque mois sur son bureau… Il n’a jamais
dépensé d’argent – il n’avait pas d’endroit où le dépenser,
ni rien à acheter. Tout ce dont il avait besoin – sa nourriture,
ses habits, ses ‘datchas’ et ses serviteurs – tout était payé
par le gouvernement.»49
|
|
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Le
Président du Venezuela,
Hugo Chávez |
Le communisme n’a rien à voir avec l’altruisme ou la charité.
Le ‘Livre Noir du Communisme’ publié en 1997 aux Éditions
Robert Laffont, estime que le Communisme à l’échelle mondiale,
a été responsable de la mort de 100 millions d’individus.50
Ce n’est donc pas une idéologie politique qui travaille à
l’amélioration des conditions de vie de l’humanité, c’est
plutôt le contraire. Les Révolutions perpétrées au nom du
peuple ne sont qu’une ruse dans le but de prendre le pouvoir.
Georges Orwell, dans son célèbre, pour ne pas dire classique,
roman sur le totalitarisme, titré ‘1984’, nous révèle une
vérité au sujet des révolutions. Deux personnages parlent
ensemble: O’Brien dit à Winston: «Nous savons que personne
ne s’empare du pouvoir avec l’intention de l’abandonner. Le
pouvoir n’est pas un moyen, c’est une fin. On n’établit pas
une dictature dans le but de sauvegarder une révolution; on
fait une révolution dans le but d’établir une dictature.»51
RÉFÉRENCES:
19.
Encyclical Letter of Pope Pius XI on Atheistic Communism,
St. Paul Editions, March 1937, p. 37
20.Father
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21.
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22.
Mikhail Gorbachev, Perestroika: New Thinking for Our Country
and the World, Harper & Row, Publishers, 1987, pp. 36-37
23.
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24.
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of a glass, Scribner, 1999, p. 5
25.
Vitali Vitaliev, Borders Up! Eastern Europe through the bottom
of a glass, Scribner, 1999, p. 266
26.Andrea
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28.
Z. Perry, List of Socialist Countries with Individual Details,
2006, http://www.associatedcontent.com/pop_print.shtml?content_type=article&content_type_id=56207
29.
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that he can be trusted, Financial Times, July 15-16, 2006,
p. 3
30.
Anne Applebaum, How can you preach democracy and allow
Putin to host the G8?, The Spectator, July 8, 2006, p
4
31.
Anne Applebaum, How can you preach democracy and allow
Putin to host the G8?, The Spectator, July 8, 2006, pp
14-15
32.Mikhail
Gorbachev, Rosneft will reinforce Russian reform, Financial
Times, July 12, 2006, p. 11
33.
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September 19, 2006, http://news.yahoo.com/s/nm/20060919/wl_nm/russia_gorbachev_dc_1
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Monsignor Moses M. Coady, [Alexander F. Laidlaw (ed.)], The
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