5.0-LE
COMMUNISME, AGENT D'INFILTRATION
5.1-Le
Système d'Éducation: Un Pouvoir pour le Parti
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Malcolm
Muggeridge (1903-1990) |
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Il a été dit que la chute du Communisme correspond à celle
du Mur de Berlin survenue le 9 novembre 1989. Il est possible
que la Guerre Froide se soit terminée là, mais ce n’est pas
parce que le Communisme aurait réellement expiré. En fait,
l’halène fétide du Communisme, qui avait soufflé sans répit
vers l’Ouest pendant des décades, a fini par rendre l’Occident
plus réceptif envers cette idéologie. Les barrières physiques
érigées à l’Est pour garder le contrôle sur leurs populations
devinrent donc moins importantes, puisque l’Occident avait
perdu ses barrières ou repères idéologiques contre le Communisme.
Ce renversement des valeurs fut accompli grâce à la duplicitédes
intellectuels occidentaux, comme l’avait déjà annoncé Malcolm
Muggeridge plusieurs années auparavant: «…comme jeune journaliste
à Moscou au début des années 30, je fus témoin des extraordinaires
bouffonneries des intellectuels de l’Europe de l’Ouest et
des États-unis en visite là-bas. Presque tous ont montré une
telle crédulité envers le régime et envers ce qu’ils en entendaient
dire par ses apologistes professionnels, qu’un sorcier africain
en serait tombé par terre! Parmi les exemples les plus frappants,
notons ceux de Bernard Shaw, des Webbs, d’André Gide, de Lincoln
Steffens, de Julian Huxley, d’Henri Barbusse, et de Harold
Laski. Particulièrement frappante était la performance des
ecclésiastiques en visite; il semble qu’ils n’aimaient rien
autant que de se faire montrer les musées anti-Dieu et, quoique
d’ardents pacifistes chez eux, ils entendaient avec délices
le vrombissement des avions militaires soviétiques les survolant,
de même que le bruit de ferraille des blindés manoeuvrant
sur la Place Rouge. J’avais été élevé de telle façon à voir
en ces intellectuels de l’Ouest une élite choisie, les samouraïs
de notre temps, et voici qu’ils adulaient à un degré extravagant
la dictature la plus englobante et la plus sévère que le monde
avait jamais vue. Que devais-je en penser?»52
La réponse à cette question est qu’avec la séduction des intellectuels
occidentaux tombait une autre barrière au progrès de l’établissement
d’un État Mondial. En effet, ceux-ci ont énormément d’influence
dans la formation des jeunes esprits. Dès leur retour à l’Ouest,
ils travaillèrent avec enthousiasme à tromper les jeunes adultes,
ceux-ci n’ayant pas l’instruction qui leur aurait permis de
s’opposer aux erreurs. En conséquence, ces jeunes gens devinrent
à leur tour les porte-parole de la révolution. La génération
suivante ‘institua’ une police de la pensée, et celle-ci patrouille
depuis lors les couloirs de l’université, pour s’assurer qu’aucun
ne s’éloigne de la ‘Rectitude Politique’ et que tous se contentent
d’une béate médiocrité intellectuelle. Arnold J. Toynbee,
dans son livre ‘Changement et Habitude: Le défi de Notre Temps’,
a confirmé l’existence d’une politique internationaliste à
l’intérieur du système d’éducation occidentale, politique
dont le but est de recruter et amener les masses à accepter
l’idée d’un gouvernement mondial: «À condition d’avoir
un levier, une petite minorité peut mouvoir des montagnes…
l’homogénéité de l’intelligentsia contemporaine est remarquable…
La politique actuelle de l’intelligentsia est la même partout,
et cette politique arrive partout au même résultat… ces groupes
deviendront suffisamment uniformes pour servir de cellules
pour la construction d’un État à dimension mondiale.»53
Mais cette séduction n'est pas limitée aux plus hauts échelons
du système d'éducation; en effet, la standardisation tant
souhaitée commence tôt, car elle se fait par l'entremise du
système public d'éducation primaire, comme le notait encore
Toynbee: «…l’intelligentsia occidentale contemporaine possède
une puissante arme culturelle… Il s’agit de l’éducation obligatoire,
administrée par les autorités publiques, et financée par les
fonds publics, et qui est une institution occidentale moderne
sans précédents. Elle s’est prouvé être une très puissante
force de transformation à l’Ouest et ce, dès les premiers
temps de son inauguration. Elle influence les enfants à l’âge
où ils sont le impressionnables, et elle atteint non pas une
minorité, mais les masses.»54
En 2005, le Toronto Star rapportait certains faits tendant
à démontrer que l'éducation publique est aussi un outil de
contrôle des masses en Europe de l'Est: «Ils (les jeunes)
confondent Staline avec Hitler, se font l’écho de la nostalgie
de leurs parents envers le supposé âge d’or, et croient que
le pire aspect de l’ère communiste était le fait de ne pouvoir
voyager librement. Quinze ans après la chute du communisme
en Europe de l’Est, il y a des gens qui s’inquiètent de ce
que la génération qui a grandi depuis ignore largement les
difficultés, la répression, et l’absence des droits et libertés
fondamentales quand les Marxistes étaient au pouvoir… Même
les plus vieux parmi les adolescents, nés avant la chute du
régime, semblent ne rien savoir de rien au sujet du communisme…
Les gens âgés se lamentent de ce manque de connaissances.
Dans leur temps, ils vivaient des vies planifiées et prédéterminées.
Et ils disent que, bien que le système offrait des emplois
et des appartements pour tous, il n’y avait pas de place pour
l’individualisme, la croissance personnelle ou les croyances
religieuses… Les jeunes n’entendent rien de tout cela à l’école,
et peu de parents ont envie de discuter en détail les années
communistes. Bien que les livres d’histoire à l’école traitent
avec précision et clairement de l’ère communiste, les professeurs
disent qu’ils n’ont pas assez de temps pour couvrir le matériel.
‘On en parle très brièvement… Nous n’abordons jamais très
profondément ces thèmes’ dit Anna Gregorova, un professeur
d’histoire à une école primaire de Levice, en Slovaquie du
Sud.»55
5.2-La Déchristianisation du
Cœur de la Chrétienté
Mgr Fulton Sheen notait ainsi la triste conséquence de la
tiédeur Catholique: «l’Église est sainte, la dissension
vient de l'extérieur; quand l'Église n'est pas sainte, la
dissension vient de l'intérieur.»56Une
si terrible situation fournit aux ennemis de l'Église l'occasion
de faire de grands progrès dans leur tentative de destruction
de celle-ci. Ceci est une réalité, et elle a amené l'infiltration
de l'Église par ses ennemis, tel que nous le raconte l'ouvrage
déjà cité: `Le Livre Noir du Communisme': «de réduire l’influence
des églises sur la société, de les mettre sous le contrôle
bureaucratique de l’État, et de les transformer en instruments
politiques, les Communistes ont à la fois employé la répression,
les tentatives de corruption, et même l’infiltration de la
hiérarchie ecclésiale. L’ouverture des archives, par exemple
en Tchécoslovaquie, a révélé que de nombreux prêtres, et même
quelques évêques, ont collaboré activement avec la police
secrète.»57
Le Père Kozina, dans sa brochure déjà citée, nous fournit
un autre exemple: «ès 1965, le Père Arrupe, Général des
Jésuites résidant à Rome, déclara aux Pères du Concile du
Vatican: ‘Une Cinquième Colonne Communiste existe au sein
du clergé, et elle travaille activement en faveur de l’athéisme…
Elle a réussi, grâce à son poison caché, à influencer insidieusement
les esprits des croyants, incluant même ceux des religieux
et des prêtres.»58
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Karl
Rahner
(1904-1984) |
Les fruits pourris de cette infiltration pouvaient en effet
être aperçus par quelques-uns à la fin de Vatican II. L’essai
d’usurpation de l’autorité de Dieu, désormais bien implanté
dans l’Église après Vatican II, fut visible au moins pour
un membre des médias séculiers. Et cela même si beaucoup de
Catholiques pratiquants semblaient aveugles aux déchirements
ayant lieu dans leur propre Église, et même si d’autres accueillirent
avec enthousiasme sa ‘modernisation’. Voyons donc l’analyse
de Vatican II faite par John K. Jessup: «en un temps où
de si nombreux hommes larguent ou laissent glisser de leurs
mains le solide câble des croyances, des loyautés humaines,
et de la vérité, le Second Concile du Vatican qui s’est terminé
la semaine dernière, peut être appelé l’événement religieux
le plus impressionnant que ce siècle ait vu jusqu’à maintenant.
La plus grande Église de la Chrétienté a eu le courage de
se livrer à un auto examen critique de façon publique pendant
quatre ans, et le résultat en fut qu’elle a profondément changé
la manière dont elle se voyait, ainsi que sa vision du monde
et la vision que le monde avait de l’Église Catholique. Les
plus de 2,300 évêques, qui ont quitté Rome pour retourner
chez eux, ne sont pas seulement plus vieux de quatre ans,
mais ils sont devenus les porteurs, la plupart d’entre eux,
d’un apostolat différent de celui pour lequel ils ont été
consacrés. Leur Église est plus Catholique et moins Romaine,
moins monarchique et plus constitutionnelle, moins doctorale
et plus en dialogue, moins monolithique et plus mosaïquée,
moins statique et plus mobile, moins préoccupée par la Cité
de Dieu et plus en amour avec la Cité de l’Homme. …C’est Karl
Rahner, pas un dissident, mais peut-être le plus influent
des nouveaux théologiens Catholiques, qui a écrit: ‘Les chrétiens
doivent simplement reconnaître que le fait de planifier pour
le futur et pour les futures utopies de ce monde n’est pas
seulement légitime d’un point de vue chrétien, mais que telle
est la destinée que la providence de Dieu a en vue pour les
hommes.’ En sa nouvelle maturité, l’homme est devenu ‘le dessinateur
et planificateur actif et créatif de lui-même, de son environnement,
et aussi du futur lointain.’ Ces pensées n’étaient pas si
étrangères pour le Pape Jean XXIII qui a déclaré: ‘L’Église
applaudit la maîtrise croissante de l’homme sur les forces
de la nature, et elle se réjouit de tout progrès présent et
futur.’ L’Église Catholique a donc fait sien, en rivalité
directe avec le Marxisme, le pari de guider l’humanité vers
un meilleur futur en ce monde. Et l’emphase est désormais
mise sur L’ ‘humanité’ et le ‘monde’, et non plus sur un ‘peuple
de Dieu’ exclusif.»59
La littérature marxiste-léniniste a affirmé plusieurs fois
que le but ultime de leur mouvement est d’obtenir une domination
mondiale. Le ‘Communisme Romain’, vêtu de la soutane, répandant
son poison politique en utilisant l’Église Catholique comme
façade, pourrait servir, et de fait a servi, comme levier
d’Archimède pour faire basculer le monde vers la gauche. L’Église
est en effet une organisation établie dans le monde entier,
et elle a l’habitude de propager une doctrine. Elle est donc
l’organisation la plus qualifiée pour promouvoir un changement
mondial. Et il semble que plusieurs hommes d’Église, des marxistes
en soutane, se sont servi du Second Concile du Vatican pour
faire éclater le mortier cimentant les murs de L’Église, permettant
ainsi à la fumée de Satan d’envahir avec force le sanctuaire:
«…Les déclarations et même les débats publics (durant le
Second Concile du Vatican) furent remarquablement éloignés
des habituelles condamnations du Communisme athée… Les journaux
ecclésiastiques étaient pleins d’articles au sujet de la ‘rencontre
Marxiste Chrétienne’… Les communistes européens, et les Catholiques
de gauche ont collaboré à promouvoir ce dialogue et ils se
sont découvert des points communs. …Il y eut plusieurs compromis
à Vatican II, et il y en aura encore plus, car le Pape Paul
essaie de diriger la barque de Pierre vers le fort courant
des évènements humains, après qu’elle soit demeurée durant
tous ces siècles dans le calme de la baie. La nouvelle ouverture
de l’Église, son ‘développement’ des doctrines familières,
seront difficiles à accepter pour les simples fidèles catholiques,
pour les paysans et les autres conservateurs qui se fient
par-dessus tout à leur hiérarchie pour établir leurs certitudes»60
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Le
cardinal Eugène Tisserant (1884-1972) |
Mgr Marcel Lefebvre, Supérieur Général des Pères du Saint-Esprit,
et ancien Archevêque de Dakar et Délégué Apostolique pour
l’Afrique Francophone, fut victime d’obstruction de la part
des hauts responsables romains, lorsqu’il essaya de présenter
une pétition, signée par 450 Évêques… Pétition qui demandait
que le Concile examinât et condamnât le Communisme: «21
octobre 1964, la discussion porta sur la partie du schéma
de l’ ‘Église dans le monde’ (le # 13) traitant de l’athéisme.
À nouveau le mot ‘communisme’ fut soigneusement évité. Devant
ce silence… Une lettre demandant au Concile d’examiner et
de condamner le Communisme fut signée par 25 évêques et fut
distribuée à leurs confrères… Cette lettre déclarait qu’un
silence du Concile sur la question équivaudrait à un désaveu
des récents Papes. À cette lettre s’ajoutait une pétition
pour obtenir la condamnation du Communisme… À la fin, celle-ci
recueillit 454 signatures d’évêques. Mgr Lefebvre présenta
lui-même la pétition… au Secrétariat du Concile dès le 9 novembre,
alors qu’il y avait suffisamment de temps pour y donner la
considération voulue. On lui donna un reçu prouvant la réception
de la pétition. Le résultat? Le 13 Novembre, la nouvelle version
du schéma ne fit aucune référence aux souhaits exprimés dans
la pétition... Le Cardinal Tisserant ordonna une enquête qui
révéla… que la pétition avait malheureusement été ‘perdue’
au fond d’un tiroir. En fait, Msgr Achille Glorieux, secrétaire
de la commission concernée, avait bien reçu la pétition, mais
omit de la lui transmettre.»61
Mais laissons Mgr Lefebvre nous parler de ces faits troublants.
Cela se passait lors d'une conférence qu'il donna à Long Island,
New York, le 5 novembre 1983: «les Communistes se sont
fait promettre qu’ils ne seraient pas condamnés au Concile,
et le Communisme ne fut pas condamné au Concile. J’ai moi-même
apporté 450 signatures au Secrétariat du Concile pour obtenir
la condamnation du Communisme. Je l’ai fait moi-même! Quatre
cents cinquante signatures d’Évêques furent mises de côté
dans un tiroir et ensevelies en silence… 450 Évêques furent
ignorés. Le tiroir fut refermé; on nous dit, non, non, nous
n’en avons pas eu connaissance, il n’y aura aucune condamnation
du Communisme. Et ils ont remplacé les évêques anti-communistes:
Le Cardinal Mindszenty par le Cardinal Lekai, le Cardinal
Beran de Tchécoslovaquie par le Cardinal Tomasec… Tous les
évêques devinrent… des collaborateurs du régime Communiste.»62
6.0-LA
SOLUTION: PRIÈRE ET PÉNITENCE
Le Pape Pie XI, dans son encyclique sur le Communisme Athée,
nous fait la recommandation suivante: «…Le mal qui tourmente
aujourd’hui l’humanité ne peut être conquis que par une croisade
de prière et de pénitence à l’échelle mondiale»63
La solution semble simple et directe, mais voyons quelle est
la cause de la nature contagieuse et de la résilience étonnante
du Communisme. Hamish Fraser (1913-1986), qui fut un agent
secret Communiste qui, après avoir été déçu par le communisme
durant le règne de Staline, chercha un changement de vie,
et s’enrôla dans un collège de Glasgow, en Écosse… «Où
il s’inscrivit pour gagner un prix de Religion, pensant que
ça serait plutôt comique d’être le premier Athée à en gagner
un. Il gagna en effet le concours! Mais la religion le gagna
aussi. Après avoir reçu ensuite son instruction religieuse
des mains d’un Père Jésuite, il joignit l’Église Catholique
en 1948!»64
Hamish Fraser nous explique la résilience du Communisme: «ême
si la Foi des Communistes est à la base de la plus horrible
tyrannie à avoir jamais foulé la terre, elle est tout de même
très manifestement ce que les hommes recherchent par dessus
tout: Elle est une Foi… Quand les Catholiques commenceront
à vivre leur Foi aussi dynamiquement que les Communistes vivent
la leur, l’Église deviendra effectivement et inéluctablement
visible à l’homme moderne. Jusque là, le dieu de Moscou continuera
d’être pour la multitude le seul dieu visible à l’horizon…
Ne nous lamentons donc pas sur la folie de nos contemporains.
Le remède est entre nos mains.»65
La résilience de ce mal vient donc de la tiédeur des
Catholiques. La solution est donc de prier le Rosaire, un
remède qui est entre nos mains! Le Rosaire, à travers son
histoire, a permis aux Catholiques d’obtenir les grâces et
les secours permettant de défaire les ennemis de l’Église,
y compris les Communistes, comme on a pu le constater en Autriche,
lorsque des centaines de milliers de citoyens se sont embarqués
dans une croisade du Rosaire: «de fait, en mai 1955, il
y eut un miracle. Contrairement à toutes les prévisions, Molotov
(Ministre Soviétique) accorda soudainement à l’Autriche son
indépendance. Après dix années de combats et de luttes sans
issue, la menace Rouge disparut comme par un coup de baguette
magique. Le dernier soldat Russe quitta l’Autriche le 26 octobre
1955, durant le Mois du Rosaire. À partir de ce moment, cette
date devint un Jour Férié en Autriche»66
En fait, l’origine du Rosaire remonte à une époque semblable
à la nôtre, à une période de profonds troubles religieux.
C’est Notre Dame qui le donna à St. Dominique comme un instrument
de prière propre à obtenir les grâces nécessaires pour combattre
les ennemis de l’Église: «.Quand l'hérésie albigeoise dévastait
la région de Toulouse, St Dominique demanda avec insistance
l'aide de Notre Dame, et celle-ci lui enjoignit. de prêcher
le Rosaire au peuple, comme étant un antidote à l'hérésie
et au péché.»67
De mai à octobre 1917, Notre Dame à Fatima, Portugal, demanda
à de multiples reprises la récitation du chapelet et la mortification
pour sauver les âmes qui tombent en Enfer comme des mouches.
Et le 13 juillet de cette même année, au même endroit, elle
annonça: «viens demander la consécration de la Russie à
mon Cœur Immaculé… Si ils écoutent mes demandes, la Russie
se convertira et il y aura la paix. Sinon, elle (la Russie)
répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres
et des persécutions contre l’Église.»68
Ces paroles de Notre Dame n'étaient pas de vaines menaces
faites à d'innocents enfants; elles étaient de terribles avertissements
faits à un monde coupable. Mais Notre Dame nous a aussi dit
quelle serait la conclusion des évènements mondiaux: «la
fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint Père me consacrera
la Russie, et elle se convertira, et une certaine période
de paix sera accordée au monde.»69
Le monde est-il en paix aujourd’hui? Non. Alors il nous faut
continuer à demander au Saint Père de consacrer la Russie,
avant que nous soyions engouffrés par une tyrannie d’ordre
global: Le Communisme, ou le Nouveau Désordre Mondial.
7.0-CONCLUSION:
LA RÉVOLUTION CONTINUE!
Nous avons essayé dans cet article de démontrer que, loin
d’être mort, le Communisme demeure une force politique active
à l’échelle planétaire. C’est une force qui entreprend de
créer et de contrôler un Nouvel Ordre Mondial. Nous avons
tenté de fournir à nos lecteurs un aperçu de ce que nous avons
perdu; nous avons donc expliqué ce qu’était un État Catholique:
Un État qui, reconnaissant Dieu comme Dirigeant Suprême, s’efforçait
de créer pour ses citoyens les conditions qui leur permettaient
d’accomplir leurs devoirs religieux (Chapitre 1). Nous avons
ensuite abordé notre démonstration proprement dite en discutant
de la nature du Communisme, démontrant sa fausse prétention
d’établir une société parfaite, et montrant comment il est
radicalement opposé à la Religion (Chapitre 2). Puis nous
avons traité du Communisme comme étant une force active dans
notre monde, continuant de répandre ses erreurs, même s’il
fait semblant d’être disparu sous les assauts de la Glasnost
et de la Perestroïka (Chapitre 3). Nous avons continué notre
analyse en plongeant dans la masse des mensonges et illusions
de cette idéologie, et nous avons montré comment le Communisme
utilise à la fois la Règle du Droit et le rêve mensonger du
‘Paradis du Travailleur’ dans le but d’obtenir le contrôle
du monde entier (Chapitre 4). Nous avons aussi abordé le sujet
des méthodes utilisées par le Communisme pour atteindre la
domination mondiale: L’infiltration des systèmes d’éducation
des pays ciblés, et celle de l’Église Catholique (Chapitre
5). Après avoir dépeint la terrible situation mondiale actuelle,
nous avons fourni la solution à nos lecteurs: Devenir des
Catholiques fervents et bien formés, prier le Rosaire, et
le faire spécialement pour obtenir que le Pape consacre la
Russie tel que demandé par Notre Dame (Chapitre 6). Oui, le
monde est en péril. Il est temps de sortir de notre léthargie
spirituelle, de commencer à voir le Grand Plan de Satan, et
d’avoir fidèlement recours à Marie, à qui seule fut donné
le pouvoir d’écraser la tête du Serpent. ←
RÉFÉRENCES:
52.Malcolm
Muggeridge, Operation Death-Wish, Orthodoxy: The American
Spectator, Anniversary Anthology, 1987, p. 406
53.Arnold
J. Toynbee, Change and Habit: The Challenge of Our Time, Oxford
University Press, 1966, p. 155
54.
Arnold J. Toynbee, Change and Habit: The Challenge of Our
Time, Oxford University Press, 1966, p. 156
55.
Andrea Dudikova, Youth draw a blank on past repression: History
ignored in Eastern Europe, Toronto Star, January 29, 2005,
p. L4
56.
Gregory Joseph Ladd, Archbishop Fulton J. Sheen: A Man for
all Media, Ignatius Press, 2001, p. 126
57.
Stéphane Courtois et al, The Black Book of Communism: Crimes,
Terror, Repression, President and Fellows of Harvard College,
1999, p. 409
58.
Father Vladimir Kozina, Communism As I Know It, C & W
Press, 5th Edition, 1985, p. 18
59
John K. Jessup, New Currents Swirling Around Peter’s Rock,
Life, December 17, 1965, pp. 27 - 76
60.
John K. Jessup, New Currents Swirling Around Peter’s Rock,
Life, December 17, 1965, p. 76
61.
Bishop Bernard Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre: The
Biography, Angelus Press, 2004, pp 300 - 301
62.
Archbishop Lefebvre, The Archbishop Speaks, November
05, 1983, http://www.sspxasia.com/Documents/Archbishop-Lefebvre/Conference_at_Long_Island.htm
63.
Encyclical of Pope Pius XI on Atheistic Communism, Divini
Redemptoris, March 19, 1937, St. Paul Editions, p. 39
64.
Hamish Fraser, Fatal Star, The Neumann Press, 1987, taken
from the dust-jacket
65.
Hamish Fraser, Fatal Star, The Neumann Press, 1987, pp. 45-46
66.
Fr. Marie-Dominic, O.P., Great Historical Victories of
the Rosary, The Angelus, December 2004, Volume XXVII,
Number 12, http://www.sspx.ca/Angelus/2004_December/Victories_of_The_Rosary.htm
67.
Herbert Thurston, The Rosary, The Catholic Encyclopedia,
Volume XIII, Robert Appleton Company, 1912, p. 184
68.
William Thomas Walsh, Our Lady of Fátima, Image Books, 1954,
pp. 81-82
69.
William Thomas Walsh, Our Lady of Fátima, Image Books, 1954,
p. 82