Convictions

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Juillet - Septembre 2006, No. 5
 
EN COUVERTURE
Le Nouvel Ordre Mondial:  La Révolution Continue

Par Mlle Patricia MacLean
Traduction:Abbé P. Girouard

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5.0-LE COMMUNISME, AGENT D'INFILTRATION

5.1-Le Système d'Éducation: Un Pouvoir pour le Parti

Malcolm Muggeridge  
Malcolm Muggeridge (1903-1990)

 

            Il a été dit que la chute du Communisme correspond à celle du Mur de Berlin survenue le 9 novembre 1989. Il est possible que la Guerre Froide se soit terminée là, mais ce n’est pas parce que le Communisme aurait réellement expiré. En fait, l’halène fétide du Communisme, qui avait soufflé sans répit vers l’Ouest pendant des décades, a fini par rendre l’Occident plus réceptif envers cette idéologie. Les barrières physiques érigées à l’Est pour garder le contrôle sur leurs populations devinrent donc moins importantes, puisque l’Occident avait perdu ses barrières ou repères idéologiques contre le Communisme. Ce renversement des valeurs fut accompli grâce à la duplicitédes intellectuels occidentaux, comme l’avait déjà annoncé Malcolm Muggeridge plusieurs années auparavant: «…comme jeune journaliste à Moscou au début des années 30,  je fus témoin des extraordinaires bouffonneries des intellectuels de l’Europe de l’Ouest et des États-unis en visite là-bas. Presque tous ont montré une telle crédulité envers le régime et envers ce qu’ils en entendaient dire par ses apologistes professionnels, qu’un sorcier africain en serait tombé par terre! Parmi les exemples les plus frappants, notons ceux de Bernard Shaw, des Webbs, d’André Gide, de Lincoln Steffens, de Julian Huxley, d’Henri Barbusse, et de Harold Laski. Particulièrement frappante était la performance des ecclésiastiques en visite; il semble qu’ils n’aimaient rien autant que de se faire montrer les musées anti-Dieu et, quoique d’ardents pacifistes chez eux, ils entendaient avec délices le vrombissement des avions militaires soviétiques les survolant, de même que le bruit de ferraille des blindés manoeuvrant sur la Place Rouge. J’avais été élevé de telle façon à voir en ces intellectuels de l’Ouest une élite choisie, les samouraïs de notre temps, et voici qu’ils adulaient à un degré extravagant la dictature la plus englobante et la plus sévère que le monde avait jamais vue. Que devais-je en penser?»52

            La réponse à cette question est qu’avec la séduction des intellectuels occidentaux tombait une autre barrière au progrès de l’établissement d’un État Mondial. En effet, ceux-ci ont énormément d’influence dans la formation des jeunes esprits. Dès leur retour à l’Ouest, ils travaillèrent avec enthousiasme à tromper les jeunes adultes, ceux-ci n’ayant pas l’instruction qui leur aurait permis de s’opposer aux erreurs. En conséquence, ces jeunes gens devinrent à leur tour les porte-parole de la révolution. La génération suivante ‘institua’ une police de la pensée, et celle-ci patrouille depuis lors les couloirs de l’université, pour s’assurer qu’aucun ne s’éloigne de la ‘Rectitude Politique’ et que tous se contentent d’une béate médiocrité intellectuelle. Arnold J. Toynbee, dans son livre ‘Changement et Habitude: Le défi de Notre Temps’, a confirmé l’existence d’une politique internationaliste à l’intérieur du système d’éducation occidentale, politique dont le but est de recruter et amener les masses à accepter l’idée d’un gouvernement mondial: «À condition d’avoir un levier, une petite minorité peut mouvoir des montagnes… l’homogénéité de l’intelligentsia contemporaine est remarquable… La politique actuelle de l’intelligentsia est la même partout, et cette politique arrive partout au même résultat… ces groupes deviendront suffisamment uniformes pour servir de cellules pour la construction d’un État à dimension mondiale.»53 Mais cette séduction n'est pas limitée aux plus hauts échelons du système d'éducation; en effet, la standardisation tant souhaitée commence tôt, car elle se fait par l'entremise du système public d'éducation primaire, comme le notait encore Toynbee: «…l’intelligentsia occidentale contemporaine possède une puissante arme culturelle… Il s’agit de l’éducation obligatoire, administrée par les autorités publiques, et financée par les fonds publics, et qui est une institution occidentale moderne sans précédents. Elle s’est prouvé être une très puissante force de transformation à l’Ouest et ce, dès les premiers temps de son inauguration. Elle influence les enfants à l’âge où ils sont le impressionnables, et elle atteint non pas une minorité, mais les masses.»54 En 2005, le Toronto Star rapportait certains faits tendant à démontrer que l'éducation publique est aussi un outil de contrôle des masses en Europe de l'Est: «Ils (les jeunes) confondent Staline avec Hitler, se font l’écho de la nostalgie de leurs parents envers le supposé âge d’or, et croient que le pire aspect de l’ère  communiste était le fait de ne pouvoir voyager librement. Quinze ans après la chute du communisme en Europe de l’Est, il y a des gens qui s’inquiètent de ce que la génération qui a grandi depuis ignore largement les difficultés, la répression, et l’absence des droits et libertés fondamentales quand les Marxistes étaient au pouvoir… Même les plus vieux parmi les adolescents, nés avant la chute du régime, semblent ne rien savoir de rien au sujet du communisme… Les gens âgés se lamentent de ce manque de connaissances. Dans leur temps, ils vivaient des vies planifiées et prédéterminées. Et ils disent que, bien que le système offrait des emplois et des appartements pour tous, il n’y avait pas de place pour l’individualisme, la croissance personnelle ou les croyances religieuses… Les jeunes n’entendent rien de tout cela à l’école, et peu de parents ont envie de discuter en détail les années communistes. Bien que les livres d’histoire à l’école traitent avec précision et clairement de l’ère communiste, les professeurs disent qu’ils n’ont pas assez de temps pour couvrir le matériel. ‘On en parle très brièvement… Nous n’abordons jamais très profondément ces thèmes’ dit Anna Gregorova, un professeur d’histoire à une école primaire de Levice, en Slovaquie du Sud.»55


5.2-La Déchristianisation
du Cœur de la Chrétienté

            Mgr Fulton Sheen notait ainsi la triste conséquence de la tiédeur Catholique: «l’Église est sainte, la dissension vient de l'extérieur; quand l'Église n'est pas sainte, la dissension vient de l'intérieur.»56Une si terrible situation fournit aux ennemis de l'Église l'occasion de faire de grands progrès dans leur tentative de destruction de celle-ci. Ceci est une réalité, et elle a amené l'infiltration de l'Église par ses ennemis, tel que nous le raconte l'ouvrage déjà cité: `Le Livre Noir du Communisme': «de réduire l’influence des églises sur la société, de les mettre sous le contrôle bureaucratique de l’État, et de les transformer en instruments politiques, les Communistes ont à la fois employé la répression, les tentatives de corruption, et même l’infiltration de la hiérarchie ecclésiale. L’ouverture des archives, par exemple en Tchécoslovaquie, a révélé que de nombreux prêtres, et même quelques évêques, ont collaboré activement avec la police secrète.»57 Le Père Kozina, dans sa brochure déjà citée, nous fournit un autre exemple: «ès 1965, le Père Arrupe, Général des Jésuites résidant à Rome, déclara aux Pères du Concile du Vatican: ‘Une Cinquième Colonne Communiste existe au sein du clergé, et elle travaille activement en faveur de l’athéisme… Elle a réussi, grâce à son poison caché, à influencer insidieusement les esprits des croyants, incluant même ceux des religieux et des prêtres.»58

  Karl Rahner
  Karl Rahner
(1904-1984)

            Les fruits pourris de cette infiltration pouvaient en effet être aperçus par quelques-uns à la fin de Vatican II. L’essai d’usurpation de l’autorité de Dieu, désormais bien implanté dans l’Église après Vatican II, fut visible au moins pour un membre des médias séculiers. Et cela même si beaucoup de Catholiques pratiquants semblaient aveugles aux déchirements ayant lieu dans leur propre Église, et même si d’autres accueillirent avec enthousiasme sa ‘modernisation’. Voyons donc l’analyse de Vatican II faite par John K. Jessup: «en un temps où de si nombreux hommes larguent ou laissent glisser de leurs mains le solide câble des croyances, des loyautés humaines, et de la vérité, le Second Concile du Vatican qui s’est terminé la semaine dernière, peut être appelé l’événement religieux le plus impressionnant que ce siècle ait vu jusqu’à maintenant. La plus grande Église de la Chrétienté a eu le courage de se livrer à un auto examen critique de façon publique pendant quatre ans, et le résultat en fut qu’elle a profondément changé la manière dont elle se voyait, ainsi que sa vision du monde et la vision que le monde avait de l’Église Catholique. Les plus de 2,300 évêques, qui ont quitté Rome pour retourner chez eux, ne sont pas seulement plus vieux de quatre ans, mais ils sont devenus les porteurs, la plupart d’entre eux, d’un apostolat différent de celui pour lequel ils ont été consacrés. Leur Église est plus Catholique et moins Romaine, moins monarchique et plus constitutionnelle, moins doctorale et plus en dialogue, moins monolithique et plus mosaïquée, moins statique et plus mobile, moins préoccupée par la Cité de Dieu et plus en amour avec la Cité de l’Homme. …C’est Karl Rahner, pas un dissident, mais peut-être le plus influent des nouveaux théologiens Catholiques, qui a écrit: ‘Les chrétiens doivent simplement reconnaître que le fait de planifier pour le futur et pour les futures utopies de ce monde n’est pas seulement légitime d’un point de vue chrétien, mais que telle est la destinée que la providence de Dieu a en vue pour les hommes.’ En sa nouvelle maturité, l’homme est devenu ‘le dessinateur et planificateur actif et créatif de lui-même, de son environnement, et aussi du futur lointain.’ Ces pensées n’étaient pas si étrangères pour le Pape Jean XXIII qui a déclaré: ‘L’Église applaudit la maîtrise croissante de l’homme sur les forces de la nature, et elle se réjouit de tout progrès présent et futur.’ L’Église Catholique a donc fait sien, en rivalité directe avec le Marxisme, le pari de guider l’humanité vers un meilleur futur en ce monde. Et l’emphase est désormais mise sur L’ ‘humanité’ et le ‘monde’, et non plus sur un ‘peuple de Dieu’ exclusif.»59

            La littérature marxiste-léniniste a affirmé plusieurs fois que le but ultime de leur mouvement est d’obtenir une domination mondiale. Le ‘Communisme Romain’, vêtu de la soutane, répandant son poison politique en utilisant l’Église Catholique comme façade, pourrait servir, et de fait a servi, comme levier d’Archimède pour faire basculer le monde vers la gauche. L’Église est en effet une organisation établie dans le monde entier, et elle a l’habitude de propager une doctrine. Elle est donc l’organisation la plus qualifiée pour promouvoir un changement mondial. Et il semble que plusieurs hommes d’Église, des marxistes en soutane,  se sont servi du Second Concile du Vatican pour faire éclater le mortier cimentant les murs de L’Église, permettant ainsi à la fumée de Satan d’envahir avec force le sanctuaire: «…Les déclarations et même les débats publics (durant le Second Concile du Vatican) furent remarquablement éloignés des habituelles condamnations du Communisme athée… Les journaux ecclésiastiques étaient pleins d’articles au sujet de la ‘rencontre Marxiste Chrétienne’… Les communistes européens, et les Catholiques de gauche ont collaboré à promouvoir ce dialogue et ils se sont découvert des points communs. …Il y eut plusieurs compromis à Vatican II, et il y en aura encore plus, car le Pape Paul essaie de diriger la barque de Pierre vers le fort courant des évènements humains, après qu’elle soit demeurée durant tous ces siècles dans le calme de la baie. La nouvelle ouverture de l’Église, son ‘développement’ des doctrines familières, seront difficiles à accepter pour les simples fidèles catholiques, pour les paysans et les autres conservateurs qui se fient par-dessus tout à leur hiérarchie pour établir leurs certitudes»60

  Cardinal Eugène Tisserant
  Le cardinal Eugène Tisserant (1884-1972)

            Mgr Marcel Lefebvre, Supérieur Général des Pères du Saint-Esprit, et ancien Archevêque de Dakar et Délégué Apostolique pour l’Afrique Francophone, fut victime d’obstruction de la part des hauts responsables romains, lorsqu’il essaya de présenter une pétition, signée par 450 Évêques… Pétition qui demandait que le Concile examinât et condamnât le Communisme: «21 octobre 1964, la discussion porta sur la partie du schéma de l’ ‘Église dans le monde’ (le # 13) traitant de l’athéisme. À nouveau le mot ‘communisme’ fut soigneusement évité. Devant ce silence… Une lettre demandant au Concile d’examiner et de condamner le Communisme fut signée par 25 évêques et fut distribuée à leurs confrères… Cette lettre déclarait qu’un silence du Concile sur la question équivaudrait à un désaveu des récents Papes. À cette lettre s’ajoutait une pétition pour obtenir la condamnation du Communisme… À la fin, celle-ci recueillit 454 signatures d’évêques. Mgr Lefebvre présenta lui-même la pétition… au Secrétariat du Concile dès le 9 novembre, alors qu’il y avait suffisamment de temps pour y donner la considération voulue. On lui donna un reçu prouvant la réception de la pétition. Le résultat? Le 13 Novembre, la nouvelle version du schéma ne fit aucune référence aux souhaits exprimés dans la pétition... Le Cardinal Tisserant ordonna une enquête qui révéla… que la pétition avait malheureusement  été ‘perdue’ au fond d’un tiroir. En fait, Msgr Achille Glorieux, secrétaire de la commission concernée, avait bien reçu la pétition, mais omit de la lui transmettre.»61 Mais laissons Mgr Lefebvre nous parler de ces faits troublants. Cela se passait lors d'une conférence qu'il donna à Long Island, New York, le 5 novembre 1983: «les Communistes se sont fait promettre qu’ils ne seraient pas condamnés au Concile, et le Communisme ne fut pas condamné au Concile. J’ai moi-même apporté 450 signatures au Secrétariat du Concile pour obtenir la condamnation du Communisme. Je l’ai fait moi-même! Quatre cents cinquante signatures d’Évêques furent mises de côté dans un tiroir et ensevelies en silence… 450 Évêques furent ignorés. Le tiroir fut refermé; on nous dit, non, non, nous n’en avons pas eu connaissance, il n’y aura aucune condamnation du Communisme. Et ils ont remplacé les évêques anti-communistes: Le Cardinal Mindszenty par le Cardinal Lekai, le Cardinal Beran de Tchécoslovaquie par le Cardinal Tomasec… Tous les évêques devinrent… des collaborateurs du régime Communiste.»62

 

6.0-LA SOLUTION: PRIÈRE ET PÉNITENCE

            Le Pape Pie XI, dans son encyclique sur le Communisme Athée, nous fait la recommandation suivante: «…Le mal qui tourmente aujourd’hui l’humanité ne peut être conquis que par une croisade de prière et de pénitence à l’échelle mondiale»63

            La solution semble simple et directe, mais voyons quelle est la cause de la nature contagieuse et de la résilience étonnante du Communisme. Hamish Fraser (1913-1986), qui fut un agent secret Communiste qui, après avoir été déçu par le communisme durant le règne de Staline, chercha un changement de vie, et s’enrôla dans un collège de Glasgow, en Écosse… «Où il s’inscrivit pour gagner un prix de Religion, pensant que ça serait plutôt comique d’être le premier Athée à en gagner un. Il gagna en effet le concours! Mais la religion le gagna aussi. Après avoir reçu ensuite son instruction religieuse des mains d’un Père Jésuite, il joignit l’Église Catholique en 1948!»64 Hamish Fraser nous explique la résilience du Communisme: «ême si la Foi des Communistes est à la base de la plus horrible tyrannie à avoir jamais foulé la terre, elle est tout de même très manifestement ce que les hommes recherchent par dessus tout: Elle est une Foi… Quand les Catholiques commenceront à vivre leur Foi aussi dynamiquement que les Communistes vivent la leur, l’Église deviendra effectivement et inéluctablement visible à l’homme moderne. Jusque là, le dieu de Moscou continuera d’être pour la multitude le seul dieu visible à l’horizon… Ne nous lamentons donc pas sur la folie de nos contemporains. Le remède est entre nos mains.»65

             La résilience de ce mal vient donc de la tiédeur des Catholiques. La solution est donc de prier le Rosaire, un remède qui est entre nos mains! Le Rosaire, à travers son histoire, a permis aux Catholiques d’obtenir les grâces et les secours permettant de défaire les ennemis de l’Église, y compris les Communistes, comme on a pu le constater en Autriche, lorsque des centaines de milliers de citoyens se sont embarqués dans une croisade du Rosaire: «de fait, en mai 1955, il y eut un miracle. Contrairement à toutes les prévisions, Molotov (Ministre Soviétique) accorda soudainement à l’Autriche son indépendance. Après dix années de combats et de luttes sans issue, la menace Rouge disparut comme par un coup de baguette magique. Le dernier soldat Russe quitta l’Autriche le 26 octobre 1955, durant le Mois du Rosaire. À partir de ce moment, cette date devint un Jour Férié en Autriche»66

            En fait, l’origine du Rosaire remonte à une époque semblable à la nôtre, à une période de profonds troubles religieux. C’est Notre Dame qui le donna à St. Dominique comme un instrument de prière propre à obtenir les grâces nécessaires pour combattre les ennemis de l’Église: «.Quand l'hérésie albigeoise dévastait la région de Toulouse, St Dominique demanda avec insistance l'aide de Notre Dame, et celle-ci lui enjoignit. de prêcher le Rosaire au peuple, comme étant un antidote à l'hérésie et au péché.»67

            De mai à octobre 1917, Notre Dame à Fatima, Portugal, demanda à de multiples reprises la récitation du chapelet et la mortification pour sauver les âmes qui tombent en Enfer comme des mouches. Et le 13 juillet de cette même année, au même endroit, elle annonça: «viens demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé… Si ils écoutent mes demandes, la Russie se convertira et il y aura la paix. Sinon, elle (la Russie) répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église.»68 Ces paroles de Notre Dame n'étaient pas de vaines menaces faites à d'innocents enfants; elles étaient de terribles avertissements faits à un monde coupable. Mais Notre Dame nous a aussi dit quelle serait la conclusion des évènements mondiaux: «la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint Père me consacrera la Russie, et elle se convertira, et une certaine période de paix sera accordée au monde.»69 Le monde est-il en paix aujourd’hui? Non. Alors il nous faut continuer à demander au Saint Père de consacrer la Russie, avant que nous soyions engouffrés par une tyrannie d’ordre global: Le Communisme, ou le Nouveau Désordre Mondial.

 

7.0-CONCLUSION: LA RÉVOLUTION CONTINUE!

            Nous avons essayé dans cet article de démontrer que, loin d’être mort, le Communisme demeure une force politique active à l’échelle planétaire. C’est une force qui entreprend de créer et de contrôler un Nouvel Ordre Mondial. Nous avons tenté de fournir à nos lecteurs un aperçu de ce que nous avons perdu; nous avons donc expliqué ce qu’était un État Catholique: Un État qui, reconnaissant Dieu comme Dirigeant Suprême, s’efforçait de créer pour ses citoyens les conditions qui leur permettaient d’accomplir leurs devoirs religieux (Chapitre 1). Nous avons ensuite abordé notre démonstration proprement dite en discutant de la nature du Communisme, démontrant sa fausse prétention d’établir une société parfaite, et montrant comment il est radicalement opposé à la Religion (Chapitre 2). Puis nous avons traité du Communisme comme étant une force active dans notre monde, continuant de répandre ses erreurs, même s’il fait semblant d’être disparu sous les assauts de la Glasnost et de la Perestroïka (Chapitre 3). Nous avons continué notre analyse en plongeant dans la masse des mensonges et illusions de cette idéologie, et nous avons montré comment le Communisme utilise à la fois la Règle du Droit et le rêve mensonger du ‘Paradis du Travailleur’ dans le but d’obtenir le contrôle du monde entier (Chapitre 4). Nous avons aussi abordé le sujet des méthodes utilisées par le Communisme pour atteindre la domination mondiale: L’infiltration des systèmes d’éducation des pays ciblés, et celle de l’Église Catholique (Chapitre 5). Après avoir dépeint la terrible situation mondiale actuelle, nous avons fourni la solution à nos lecteurs: Devenir des Catholiques fervents et bien formés, prier le Rosaire, et le faire spécialement pour obtenir que le Pape consacre la Russie tel que demandé par Notre Dame (Chapitre 6). Oui, le monde est en péril. Il est temps de sortir de notre léthargie spirituelle, de commencer à voir le Grand Plan de Satan, et d’avoir fidèlement recours à Marie, à qui seule fut donné le pouvoir d’écraser la tête du Serpent. ←

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RÉFÉRENCES:

52.Malcolm Muggeridge, Operation Death-Wish, Orthodoxy: The American Spectator, Anniversary Anthology, 1987, p. 406

53.Arnold J. Toynbee, Change and Habit: The Challenge of Our Time, Oxford University Press, 1966, p. 155

54. Arnold J. Toynbee, Change and Habit: The Challenge of Our Time, Oxford University Press, 1966, p. 156

55. Andrea Dudikova, Youth draw a blank on past repression: History ignored in Eastern Europe, Toronto Star, January 29, 2005, p. L4

56. Gregory Joseph Ladd, Archbishop Fulton J. Sheen: A Man for all Media, Ignatius Press, 2001, p. 126

57. Stéphane Courtois et al, The Black Book of Communism: Crimes, Terror, Repression, President and Fellows of Harvard College, 1999, p. 409

58. Father Vladimir Kozina, Communism As I Know It, C & W Press, 5th Edition, 1985, p. 18

59 John K. Jessup, New Currents Swirling Around Peter’s Rock, Life, December 17, 1965, pp. 27 - 76

60. John K. Jessup, New Currents Swirling Around Peter’s Rock, Life, December 17, 1965, p. 76

61. Bishop Bernard Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre: The Biography, Angelus Press, 2004, pp 300 - 301

62. Archbishop Lefebvre, The Archbishop Speaks, November 05, 1983, http://www.sspxasia.com/Documents/Archbishop-Lefebvre/Conference_at_Long_Island.htm

63. Encyclical of Pope Pius XI on Atheistic Communism, Divini Redemptoris, March 19, 1937, St. Paul Editions, p. 39

64. Hamish Fraser, Fatal Star, The Neumann Press, 1987, taken from the dust-jacket

65. Hamish Fraser, Fatal Star, The Neumann Press, 1987, pp. 45-46

66. Fr. Marie-Dominic, O.P., Great Historical Victories of the Rosary, The Angelus, December 2004, Volume XXVII, Number 12, http://www.sspx.ca/Angelus/2004_December/Victories_of_The_Rosary.htm

67. Herbert Thurston, The Rosary, The Catholic Encyclopedia, Volume XIII, Robert Appleton Company, 1912, p. 184

68. William Thomas Walsh, Our Lady of Fátima, Image Books, 1954, pp. 81-82

69. William Thomas Walsh, Our Lady of Fátima, Image Books, 1954, p.  82


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